Du statut de la « franche camaraderie » datant de 1972
à celui des « franches réjouissances »
prévu pour 2004, la lecture du dernier compte rendu
quasi-intégriste de la 68e session du CSFM a provoqué chez
les nombreux lecteurs de l’ADEFDROMIL une interruption temporaire
de travail allant de 15 minutes chez les plus anciens (déjà
habitués aux galéjades), à plus de 48h00 chez les
plus jeunes nettement moins expérimentés. La lecture
continuelle de douces plaisanteries exige un contrôle de soi, une
parfaite maîtrise, une certaine mansuétude, en particulier
lorsque les boutades proviennent des élites de spectacles dits
« de hauts vols ». L’un de nos camarades
néophytes a même failli succomber dès la lecture du
premier paragraphe « les droits civils et politiques » et a
été réanimé in extremis par notre
médecin de garde qui venait lui même de rendre – dans le
secret de son nouveau cabinet Villeroy & Boch – le troisième
paragraphe « protections et garanties ».
Ayant à peine repris ses esprits, les spasmes du stagiaire ont
failli reprendre lorsqu’un audacieux aspirant/libertin a cru bon de
souligner la dernière boutade, à haute voix, lors
d’une apnée intellectuelle ET cérébrale :
« … le conseil a exprimé sa grande satisfaction de
voir la ministre prendre position… ». Bref, passons sur les
détails de cette joie éphémère, ce
n’était que du bonheur pour les membres actifs de ce conseil
supérieur. On aimerait quand même parfois se trouver
à leur place, à un petit détail près : nous
nous placerions à distance du ministre et de ses collaborateurs et
NON juste devant eux, bien exposés aux intempéries, un peu
comme ces petits fruits bien alignés au pied du grand chêne.
Que du bon air pour ce système féodal ! Si les membres
désignés du CSFM venaient un jour à y être
élus démocratiquement – ce qui reste exclu au pays des
droits de l’homme – on rigolerait sûrement moins, surtout les
politiques, il faut bien l’avouer. « Enfin, c’est juste
mon avis … » comme on peut l’entendre d’une
très charmante chroniqueuse, chaque matin sur une grande antenne.
En attendant le prochain compte rendu assurément moins fertile, le
69, (on piaffe d’impatience), nous vous souhaitons une bonne et
très heureuse année 2004. Tous à vos plumes ! (nom
d’une pipe)…
Lire également :
Des nouvelles de la 68e session du CSFM