Une dizaine de navires participent toujours aux recherches du sous-marin argentin San Juan, disparu il y a 22 jours dans les eaux de l’Atlantique sud. 5 de ces navires appartiennent à la marine argentine : la frégate “La Argentina”, les avisos “Islas Malvinas” et “Puerto Argentino”, et les navires océanographies Austral, (qui appartient au service d’hydrographie navale) et “Puerto Deseado”.

Les sous-mariniers peuvent être identifiés sur les réseaux sociaux. Bien qu’ils fassent généralement preuve d’une plus grande discrétion et d’un plus haut niveau de sécurité opérationnelle que les autres militaires, il peut être possible de déduire les déploiements de leur sous-marin, en particulier si on effectue une analyse de leur activité en ligne.

Le chef d’Etat-Major des Armées, le général d’armée François Lecointre, s’est rendu du 4 au 5 décembre à bord d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE). Au cœur de la composante océanique de la dissuasion nucléaire, il a pu mesurer le professionnalisme et le sens du devoir des 112 membres de l’équipage.

A l’abri des regards, cette bataille navale est le secret le mieux gardé de la 5e République. Une équipe du Journal de la Défense a embarqué à bord du dernier-né des sous-marins nucléaires : Le Terrible. Dans les entrailles de ce monstre d’acier, une centaine d’hommes, en huis clos jours et nuits. Soumis au secret des opérations, l’équipage d’un sous-marin vit « coupé du monde » avec interdiction de communiquer à l’extérieur. Ils sont loin de leur famille, soumis à la lumière artificielle et à la promiscuité. Qui sont ces hommes qui ont fait le choix d’une vie « à contre-courant » ?

Toujours entouré par beaucoup de discrétion, l’achèvement du premier des six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque français du type Barracuda se poursuit sur le site Naval Group de Cherbourg. Le Suffren doit être mis à l’eau en 2018, probablement au cours du second semestre. Pour la suite, la Marine nationale table désormais sur un début des essais en mer mi-2019 en vue, si tout va bien, d’une réception du bâtiment mi-2020.

Le porte-parole de la marine, le capitaine de vaisseau Enrique Balbi, a reconnu que, dans la matinée du jour où le sous-marin San Juan a disparu, son commandant a effectué 8 appels par téléphone satellite.

Presque 20 jours après la disparition du sous-marin argentin San Juan, le ministre de la défense Oscar Aguad a confirmé que les membres de l’équipage étaient tous morts. Il a de plus révélé que le commandant du sous-marin avait déjà signalé un « incident similaire ».

C’est une petite révolution dans la sous-marinade française : pour la première fois, quatre femmes – toutes officiers – embarqueront à bord du SNLE qui partira prochainement en patrouille. Comme d’habitude, la date du départ est tenue secrète, mais elle n’est pas très éloignée. Une patrouille dure une dizaine de semaines.

L’unique sous-marin à propulsion nucléaire de la marine indienne, l’INS Chakra, a subi des dégâts sur son dôme sonar mais sera de nouveau en service prochainement, a déclaré le chef de la marine, l’amiral Sunil Lanba.

L’Inde a lancé un ambitieux projet de construction de six sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire afin de renforcer les capacités de frappe de sa Marine.