« Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change », a déclaré Emmanuel Macron au « Journal du dimanche ».
Sèchement recadré après ses réserves sur les économies demandées à la défense, le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, sera reçu le 21 juillet par Emmanuel Macron, selon l’agenda du chef de l’Etat communiqué samedi 15 juillet par l’Elysée. Aucune précision sur l’objet de cette rencontre n’a été donnée.
En pleines festivités du 14-Juillet, le président de la République a reproché au général, sans jamais le nommer, d’avoir mis de façon « indigne » une polémique budgétaire « sur la place publique » et l’a rappelé au « sens du devoir et de la réserve ».
Le général avait, dans le huis clos de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, émis de sérieuses réserves au sujet des 850 millions d’euros d’économies réclamées cette année aux armées, jugeant la trajectoire budgétaire « non tenable ».
« La république ne marche pas comme cela. Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change », déclare M. Macron au Journal du dimanche du 16 juillet.
« Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis, ce n’est pas plus compliqué que cela. Moi j’ai des soldats sur des théâtres d’opérations, des gens qui attendent beaucoup, je les respecte, je leur dois, la protection : l’intérêt des armées doit primer sur les intérêts industriels. »
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