ASAF: LETTRE D’INFORMATION – MARS 2017

Information Mars

LETTRE D’INFORMATION – MARS 2017

                                           Mise en garde

L’ASAF a adressé aux candidats déclarés à l’élection présidentielle huit questions relatives à leur projet au regard de la fonction de chef des Armées et face aux problèmes cruciaux qui se posent à la Défense de notre pays aujourd’hui. Elle diffusera leurs réponses et ses remarques par le biais de son site et de ses lettres électroniques. Huit mois après l’attentat de Nice, qui a vraiment conscience que la France est en guerre et contre qui ?

Faire face

Des groupes islamistes déterminés combattent, notamment en Afrique, nos forces engagées en appui de celles de pays alliés. Cette guerre, que nous menons avec de trop faibles moyens dans une zone immense, sera très longue. Rappelons que nous sommes présents militairement au Tchad depuis un demi-siècle ! Ces groupes agissent puissamment dans des pays du Moyen-Orient, contre nos intérêts stratégiques. A partir de ces zones qu’ils tiennent sous leur contrôle, ils planifient et déclenchent des actions meurtrières sur notre territoire national. Notons que ces attaques sont généralement exécutées par des ressortissants français, constituant des cellules installées dans l’Hexagone, et très probablement soutenus discrètement par des Etats dont l’intérêt est d’affaiblir notre pays.

Leurs attaques sont d’autant plus redoutables que la cohésion de notre pays est fragilisée par la présence sur son sol de minorités communautarisées, ne partageant pas toutes nos valeurs et parfois même, ne souhaitant pas s’intégrer à la communauté nationale. A cet égard, ne nous leurrons pas. L’arrêt des vagues d’attentats est sans doute temporaire. Il est certes la conséquence d’une plus grande efficacité de nos services, mais c’est probablement aussi un choix délibéré fait par notre ennemi – il a une stratégie -, en cette période pré-électorale.

La guerre qui se développe sur notre territoire nécessite la mise en œuvre de moyens militaires, de police et de gendarmerie importants, mais elle exige avant tout une inébranlable cohésion nationale qui seule peut dissuader efficacement l’ennemi d’agir et renforcer considérablement les capacités de prévention et de protection de notre pays.

Rejeter la repentance

Non seulement nous tardons à faire remonter en puissance nos forces armées et de sécurité malgré leur situation très dégradée, mais nous ressentons chaque jour un peu plus les ferments de la division à l’œuvre dans notre pays, exacerbés par les déclarations injustifiables de responsables politiques à des fins électoralistes.

Les propos invraisemblables tenus à l’étranger par un homme aspirant à la magistrature suprême, condamnant notre pays pour crime contre l’humanité commis en Algérie, sont à l’évidence de nature à diviser encore davantage les Français plutôt qu’à les rassembler.

Une partie de la classe politique a fait, pour des raisons idéologiques reposant sur une interprétation biaisée de l’Histoire, le choix éminemment destructeur de la repentance perpétuelle. Dans ces conditions, ne nous étonnons pas que certains immigrés de fraîche date rejettent la France en entendant ces personnalités, formées aux « meilleures écoles de la République », présenter la France comme un pays de pilleurs et de tortionnaires, injuste et esclavagiste. Pourtant le problème de l’intégration et de l’assimilation des étrangers en France est une condition indispensable pour réussir à éliminer définitivement le totalitarisme islamique et pour effacer le spectre de la guérilla urbaine susceptible de dégénérer très vite.

Retrouver la fierté

La longue Histoire de notre pays n’est certes pas un long fleuve tranquille, mais elle est riche et à bien des égards exemplaire. Elle a certes été écrite par des hommes parmi lesquels certains ne furent pas irréprochables. Mais qui peut se prévaloir de ce qualificatif ? Alors que le premier souci de chacun est de connaître les faits, dans leur ensemble, et de les replacer dans leur contexte, ne nous érigeons pas en juges du passé. Faisons d’abord correctement notre devoir d’aujourd’hui.

Ainsi, à l’occasion du centième anniversaire de la Grande Guerre, mettons en avant le courage, le dévouement, le patriotisme des hommes et des femmes qui pendant 52 mois ont tenu malgré les souffrances et les deuils, ont vaincu pour assurer la liberté à leurs enfants dont nous sommes les héritiers. Parlons de ces héros anonymes et soyons fiers de tout ce qu’ils ont fait, parfois au prix de leur vie, et dont nous sommes tous redevables.
Pour le 70e anniversaire de la Libération de la France, il aurait été préférable pour notre peuple de faire entrer au Panthéon, un jeune héros garçon ou fille de 16 ans mort fusillé par les Allemands après avoir combattu dans la Résistance et ils furent nombreux, plutôt qu’un homme politique, certes lâchement assassiné à la fin de la guerre par des collaborateurs français, mais qui, à 20 ans, à l’âge où ces jeunes résistants se sacrifiaient, insulta d’une façon odieuse le drapeau français ?

Plutôt que de condamner injustement la France, n’y a-t-il pas lieu de parler de l’œuvre remarquable de Lyautey au Maroc, de Faidherbe au Sénégal, de Yersin au Viêt Nam et de tant d’autres, envers lesquels les peuples colonisés de l’époque se montrent encore aujourd’hui reconnaissants ? Ce sont ces exemples qu’il faut faire connaître aux Français et aux nombreux étrangers qui font le choix de la France.

Attitude

Il faut rejeter définitivement la repentance qui mine notre cohésion, suscite la haine et fait le jeu de notre ennemi. À cette vision négative et mortifère, substituons les héros d’hier et d’aujourd’hui pour permettre aux Français et à ceux qui choisissent notre pays d’adhérer pleinement à notre Histoire, à nos valeurs et à notre ambition nationale. C’est ainsi que la France vaincra définitivement, au prix d’efforts et de sacrifices, ce redoutable cancer islamiste qui nous menace très profondément sans que nous en ayons toujours tous conscience.

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La RÉDACTION de l’ASAF
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