Les violences faites aux femmes sont une réalité dramatique que l’on ne peut ignorer. Dans une société marquée par la surexposition à la violence et la banalisation des comportements dangereux, il importe plus que jamais de protéger les plus faibles. Dans la résolution 48/104, les Nations Unies définissent la violence à l’égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée ». Violences, mariages forcés, violences sur le lieu de travail ou au sein du couple : ces attitudes inqualifiables doivent être réprimées. La place prépondérante de la femme dans notre société mérite d’être rappelée avec force : il en va de l’avenir et de la pérennité de notre civilisation. La lutte contre les violences faites aux femmes doit nous occuper particulièrement ; dans un domaine trop souvent laissé aux organisations non gouvernementales, il faut redire notre détermination à préserver le trésor de la féminité, et doter nos institutions des outils pour renforcer la législation.
La France représente toujours un modèle social observé dans le monde. Les actions que nous engagerons en faveur du respect de la figure féminine auront un écho important, dans un monde en proie à la marchandisation de l’être humain. Les violences qui sont faites ne se limitent pas au plan physique, mais regroupent également, le galvaudage éthique de leur image et l’incitation quasi systématique à recourir au divorce et l’avortement, sans se soucier de l’impact psychologique de telles pratiques. Nous ne pouvons plus longtemps refuser cette réalité ; l’efficacité de notre réponse en dépendra. Ce sera un signal fort envoyé aux Français, qui changera des mesurettes habituellement mises en œuvre. Il faut faire passer la femme du statut de victime qu’il faut protéger, à celui de tuteur sur lequel nous devons nous appuyer.