Le président de la République a annoncé, suite aux attentats du 13 novembre 2015, dans son discours du 16 novembre devant le Congrès de Versailles, la création d’une garde nationale formée de « réservistes » de la Défense, qui représentent un « gisement » encore « insuffisamment exploité » en précisant le souhait de tirer mieux parti « des possibilités des réserves de défense » et que « les réservistes sont un élément fort du lien entre l’armée et la Nation, ils constituent les éléments qui peuvent demain former une garde nationale encadrée et disponible« .
Que recouvre le terme « garde nationale » au sein de l’histoire de la France ?
A été ressenti, notamment à l’occasion de la Révolution de 1789, le besoin par les « bourgeois » de la mise en place d’une milice destinée à protéger leurs biens face aux émeutes populaires. En juillet 1989, la municipalité de Paris suivie par d’autres villes crée la garde nationale constituée essentiellement de volontaires citoyens « actifs »1 soumis à des contributions ficales relatives à leur patrimoine.
La mission du maintien de l’ordre public intérieur assurée par la garde nationale dont le recrutement s’est étendu parfois aux classes populaires (sous la Terreur en 1793-1794, sous le 2nd Empire) et dont la subordination passe de la responsabilité des municipalités aux régimes en place (Assemblée constituante, Convention, Directoire, 1er Empire, Restauration, 2nd Empire), concerne l’ensemble du territoire national mais elle participe bien souvent à des actions politiques telles que :…
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