On se souvient qu’un ministre de la défense – nous avons oublié son nom – et son épouse, l’administration du ministère, ont procréé voici quelques années un enfant mal formé, dont les graves handicaps, ont commencé à se manifester à l’automne 2011.
Bien que nous n’ayons pas reçu l’autorisation des malheureux parents, nous prenons le risque de donner son nom. Il s’agit du petit Louvois, qui ne parvient pas à être propre.
Les deux parents, le ministre et madame son administration, ayant compris que les handicaps de l’enfant étaient irrémédiables et qu’ils ne pourraient donc être surmontés, ont décidé de l’euthanasier et d’enfanter un autre petit pour le remplacer. Ils ont donc eu recours en toute légalité à la procréation informatiquement assistée. Une ingénieure générale de l’armement à même été nommée pour suivre « la grossesse ».
Or, nous apprenons que l’enfant à naître, se porte déjà au plus mal et qu’il ne verra sans doute jamais le jour.
La faute à qui ?
Les utilisateurs du remplaçant du petit Louvois refusent toujours d’entrer dans le moule, c’est-à-dire à suivre le protocole de la procréation informatiquement assistée. Chaque armée ou service veut ainsi continuer à jouer dans son coin et sans aucune cohérence d’ensemble ni contrôle, avec son propre logiciel de ressources humaines (SIRH). Annoncées à grands sons de trompe par les communicants du ministre, les échéances du projet de remplacement de Louvois ne seraient pour l’instant pas respectées.
Espérons que le père putatif de ce nouveau né, mal parti dans la vie, va remettre de l’ordre dans ce bazar en forçant sur la dose de testostérone ou sur des acides aminés. Souhaitons que ce même père putatif se presse de le faire avant les échéances électorales de 2017, que certains hauts responsables militaires et civils attendraient pour finir d’enterrer l’enfant mort-né.
Souvenons nous aussi que c’est lui qui avait trouvé en mai 2012, un ministère bien tenu, et qu’il a lui-même proclamé l’euthanasie du jeune Louvois en lui « déclarant la guerre ».
En attendant, le coût annuel des dysfonctionnements est de 150 millions d’euros selon ce qui a été annoncé à la commission de la défense à l’Assemblée nationale. Et on gesticule en réclamant des sommes indues à d’anciens militaires tout en oubliant de réclamer des dizaines de milliers d’euros payés à tort, à d’autres. Ceux qui ont signalé ces aberrations de paiement se retrouvent de nombreux mois plus tard avec la même somme sur leur compte bancaire dans l’attente d’un courrier hypothétique du ministère, qui viendra ou ne viendra pas.
Car, il faut se souvenir que dans la nuit du samedi 24 décembre 2011, un malheureux incendie a touché l’EDIACAT de Saint Etienne où venaient d’être stockées les archives des CTAC de l’armée de terre et que la mémoire de Madame l’administration est régulièrement défaillante. Un début d’Alzheimer sans doute ?
Pour reprendre un bon mot de feu Mon Général, à propos du putsch des généraux de 1961 : « ce qui est grave dans cette affaire, c’est qu’elle n’est pas sérieuse ! »
23/11/2014
LIRE EGALEMENT
Cet article a 2 commentaires
et polytechnique existe , ou sont nos généraux sont t’ils instruit
Cela a peut-être été déjà dit mais tant pis: Rappelons que lorsque Louvois avait manifesté l’intention de sanctionner sévèrement la pratique du pillage par les troupes en campagne, on lui rétorqua que la meilleure façon de mettre fin à cette pratique était de remédier aux importants retards dans le versement de la solde
Les commentaires sont fermés.