Bilan de l’action politique de Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense.
Le 06 mai 2012, un peu plus de 50% des françaises et des français portaient au pouvoir M. François Hollande au second tour de l’élection présidentielle. Jean Yves Le Drian, qui possède déjà une expérience certaine de la chose politique fait ainsi son entrée dans le gouvernement de Jean Marc Ayrault en tant que ministre de la Défense.
Lors des primaires citoyennes de 2011 en vue de la présidentielle de mai 2012, il apporte son soutien à François Hollande, son ami de longue date, après avoir soutenu la candidature de Ségolène Royal pour la présidentielle de 2007.
Chargé des questions de Défense du candidat, il dirige un groupe d’experts réunissant des hauts-fonctionnaires, des cadres de l’industrie de l’armement et des membres des cabinets des précédents ministres socialistes de la Défense.
Il établit, durant la campagne, des contacts avec les administrations étrangères, se rendant notamment à Washington au début du mois de mars 2012. Il prépare également le discours sur la Défense prononcé par le candidat le 11 mars 2012.
Un an après, quel bilan peut-on dresser de l’action de Jean Yves Le Drian à la tête des Armées ?
Jean Yves Le Drian est l’un des rares ministres du gouvernement Ayrault à n’avoir pas démérité, loin s’en faut.
Durant son ministère, il a notamment eu à gérer le retrait des troupes françaises d’Afghanistan, annoncé par le candidat Hollande lors de sa campagne, ainsi que l’intervention militaire française au Mali, laquelle fut une réussite qui permettra au chef de l’Etat de gagner quelques points à la hausse dans l’opinion que se font les Français de son action politique.
Mais d’autres dossiers moins glorieux atterrirons également sur son bureau tels celui de la solde des militaires avec Louvois, le Livre Blanc de la Défense, l’affaire Chorus et d’inévitables intrigues de palais qui placèrent le ministre de la Défense en première ligne des critiques. Nos articles sur de dossier Louvois
Et si « le torchon a brûlé entre Le Drian et les chefs militaires« , on peut dire que le MinDef a plutôt bien géré ces grandes affaires. Nos articles ici et encore là
Dans l’affaire Louvois, le ministre s’est personnellement impliqué afin de parvenir rapidement à un début de solution. À ce titre, 30 millions d’euros ont été débloqués à la fin de l’année dernière pour couvrir les arrières de soldes.
Cela est loin d’être parfait, d’autant que des affaires extrêmement complexes liées aux dysfonctionnements de logiciels au sein du ministère de la Défense ont placé des entreprises au bord de la faillite. Article ici
Le livre blanc de la Défense aura été pour sa part, « un rendez-vous manqué ». Notre article ici
Publié le 03 mai, avec plus de 3 mois de retard, le livre consacre l’abandon par le président de la République d’une réelle ambition pour la France et sa Défense.
L’engagement de Jean Yves Le Drian sur ce dossier fut….
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