Comment se construit le prix d’un livre ? (Par Marie Deshayes, SudOuest.fr)

L’Escale du livre débute à Bordeaux ce vendredi, jusqu’à dimanche. SudOuest.fr s’est penché sur les étapes de fabrication qui expliquent le prix d’un livre.

Le Salon du livre de Paris, a eu lieu fin mars. Celui de Bordeaux, Escale du livre, se déroule du vendredi 5 au dimanche 7 avril. Entre les deux, plusieurs se sont tenus en Gironde : le Salon du livre jeunesse du Bouscat, les Bulles en Hauts de Garonne à Lormont… L’occasion de se poser une question simple : comment se fixe le prix d’un livre ?

  • Un prix unique, quelque soit le point de vente

En France, le prix du livre est fixe, depuis la loi Lang de 1981. « Dans les années 1970, les grandes surfaces comme la Fnac ou Leclerc obtenaient des rabais de 30%. Beaucoup de petites librairies fermaient, rappelle Marie Dunclaux, responsable des formations du Métier du livre à l’IUT – Bordeaux 3. Cette loi visait à les protéger et cela a fonctionné. La France compte un réseau de points de vente des plus denses au monde ». Entre 20 000 et 25 000, selon le Centre national du livre. Dans une petite librairie de quartier comme chez les mastodontes de la vente culturelle, le prix du livre reste donc le même.

  • Fixer le prix de vente

Prenons un exemple concret : un ouvrage sorti en avril 2012, Joconde jusqu’à cent et plus si affinités, des éditions du Castor Astral (créées à Bordeaux en 1975). Son prix de vente : 16 euros. Il a été déterminé par la maison d’édition  pour répondre à deux questions : « combien faut-il que je vende de livres pour récupérer mon investissement ? A partir de combien de livres vendus je gagne de l’argent ? », explique Marc Torralba, éditeur depuis 30 ans. « On ne fait pas ce métier pour gagner de l’argent, si on rentre dans ses frais c’est déjà bien ! », assure ce professionnel qui est aussi président de l’Association des éditeurs en Aquitaine [1]….

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