On imaginait bien qu’il y avait des chauds lapins sur les 10 000 hectares de verdure du camp militaire de Mourmelon, mais pouvait-on imaginer que ces petites bêtes allaient également s’infiltrer dans un centre d’information et de recrutement de la Marine nationale (CIR).
Pourtant, l’aventure qu’a vécu de longs mois une jeune engagée de la Marine nationale affectée au CIR de METZ, aventure qui l’a conduite à déposer plainte devant le Doyen des Juges d’instruction de la « capitale » de la Lorraine pour harcèlement sexuel et violation du secret professionnel le laisse penser.
Dans un communiqué de presse, l’ADEFDROMIL dénonce qu’une jeune militaire engagée a été victime d’avances sexuelles et de propos déplacés de son supérieur hiérarchique.
On y apprend que ce premier maitre avait la délicatesse de l’appeler « p’tit chat » ou « little minou » plutôt que par son nom ou son prénom; et qu’il portait une attention toute particulière à la mise en valeur de sa féminité, allant jusqu’à lui interdire de porter le pantalon d’uniforme règlementaire, lui préférant la jupe.
Également très attentionné à la condition physique de sa subalterne, il avait pour habitude de l’encourager au cours de séances de jogging en lui tapant sur les fesses pour qu’elle aille plus vite.
Il était tout aussi attaché à son érudition, et il lui proposait des rimes telle que : « A la Saint Valentin, les amoureux se tiennent par la main et à la Saint Brigitte, on se tient par la … » .
Voulant sans doute gymnastiquer sa mémoire, il lui demandait de lui rappeler régulièrement le mot de passe de l’ordinateur qu’il feignait d’avoir oublié et qu’elle devait bien entendu prononcer. Ce mot de passe était « Bitte de port » etc …
Ne supportant plus cette vulgarité constante et ces propos déplacés, notre engagée, à la recherche d’ une solution pour sortir des griffes de son supérieur s’est rendue à l’Inspection du travail en janvier 2012. Pas de chance, l’Inspecteur du travail qui l’a reçue, un ancien militaire, connaissait son harceleur de chef qu’il n’a pas manqué d’avertir de la démarche de la jeune femme. C’est ainsi que le lendemain aux aurores, le premier maitre en question lui signifiait que la poursuite de son contrat dans la Marine n’était plus envisageable et qu’il l’enjoignait de signer une demande de résiliation.
L’Adefdromil, saisie des faits a alerté les ministres de la Défense et du Travail, ainsi que le directeur du personnel de la Marine, déclenchant ainsi des…
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