Le malaise dans l’armée occulté par la télévision et les radios.(Par Francis Gruzelle)

Aucune information ou documentaire ne relaie le malaise et la grogne qui sévissent au sein des armées…. Des consignes de discrétion ont-elle été données ?

Télévisions et radios ont-elles reçu des consignes de la part des plus hautes autorités de l’Etat ? Force est de constater que la plupart des chaînes de télévison diffusent régulièrement, depuis plusieurs mois, des reportages sur l’école interarmes de Saint-Cyr, sur la formation des officiers et des soldats, sur les unités qui opèrent en Afghanistan, etc..

Aucune radio nationale, aucune télévision publique ou privée n’a relayé, à ce jour, les critiques graves, exprimées par plusieurs officiers supérieurs en activité, « d’incapacité de l’armée à remplir efficacement les missions données…. ». Une chape de plomb médiatique a noyé dans le sarcophage du silence les récentes critiques émanant d’officiers supérieurs. Sans la conscience professionnelle de quelques quotidiens nationaux, les avis critiques d’officiers ne seraient jamais sortis des casernes !

La grogne des colonels : « Les armées atteintes de mélancolie »

Après l’affaire du colonel de gendarmerie Philippe Espie, patron du groupement de l’Ardèche, qui avait osé critiquer « l’intégration de la gendarmerie au Ministère de l’Intérieur » début 2010 ( http://www.leparisien.fr/reactions/flash-actualite-politique.php?article=gendarmerie-un-colonel-critique-l-integration-au-ministere-de-l-interieur-12-03-2010-846189&page=0#reagir) et qui a été rapidement remplacé dans ses fonctions par le lieutenant-colonel Emmanuel Josse, officier supérieur beaucoup plus docile, après les sanctions infligées en 2008 et 2009 au chef d’escadron de gendarmerie Jean-Hugues Mattelly, qui avait osé s’exprimer publiquement de manière critique envers le gouvernement et la Gendarmerie nationale, le ministre de la Défense et l’état-major croyaient « l’incendie éteint ». Rassurés par les silences médiatiques des principales chaînes de télévision.

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