Maître BLANDINO, avocat au Barreau de PARIS et membre de l’Adefdromil écrit au courrier des lecteurs du Figaro Magazine le 17 décembre 2001 suite à la publication de l’interview du Général LORANT, Inspecteur général de la gendarmerie dans le numéro 17838 du 15/12/01.
L’avez-vous fait exprès?
En page 26 vous publiez l’interview du Général LORANT qui déclare à propos des manifestations des gendarmes : « cela étant, il faut préciser qu’ils n’ont pas manifesté dans les rues »
Mais en page 28 vous publiez une photo des Gendarmes bloqués dans la rue par un cordon de CRS.
Et, le commentaire en face d’une photo du Ministre des armées, indique : « mais en deux jours, plus d’un quart des effectifs du corps sont descendus dans la rue ». Le Général LORANT s’en remettra, il y a belle lurette qu’en France le ridicule ne tue plus.
Mais, ce qui est grave, c’est qu’avec de tels conseillers, le Ministre qui n’a pas vu venir « les préoccupations » des gendarmes, risque de ne pas voir venir, davantage, « les préoccupations » de l’ensemble de l’armée.