Le décès, il y a un an, du général Gillis, ancien patron de la Direction des centres d’expérimentations nucléaires, relance le débat sur l’irradiation des personnels et des militaires présents en Algérie puis en Polynésie lors des essais nucléaires.
Michèle Alliot-Marie, Hervé Morin, Alain Juppé : les ministres de la Défense passent, le combat de Gérard Joyon demeure. En effet, même si les avancées vers la vérité qu’il défend sont désormais palpables, l’ancien militaire n’en finit pas de collecter des témoignages, de recouper des documents, d’interpeller les pouvoirs publics, d’éclairer la lanterne des juges.
« Ce que je réclame, c’est la levée du secret défense, la transparence, lance avec force le retraité gardois. Que l’État français naisse enfin que des personnels civils et des militaires, engagés et appelés, ont été exposés aux irradiations nucléaires lors des essais qui se sont déroulés d’abord dans le Sahara occidental (lire ci-contre) puis plus tard dans le Pacifique. Je m’incline bien évidemment devant les onze victimes de Karachi et souhaite que toute la vérité soit faite dans cette triste affaire. Mais n’oublions pas que, dans celle des irradiés du nucléaire, les victimes se comptent par milliers. »
Depuis six ans déjà, cet ancien militaire consacre la plus grande partie de sa vie à essayer d’obtenir de l’État l’indemnisation de toutes ces victimes. S’appuyant sur son vécu et sur les témoignages qui affluent sur le forum qu’il anime Les cobayes de la République, Gérard Joyon a des airs de Don Quichotte. Mais, pugnace, opiniâtre, presque teigneux, il avance. Ces moments oubliés de l’Histoire de France, liés aux rapports franco-algériens des années soixante et plus tard à une politique controversée dans le Pacifique, il veut les restaurer pour qu’à nouveau, insiste-t-il, « souffle sur le drapeau le vent de l’honneur ».
Premier et récent demi-succès pour lui et ses compagnons vétérans : la loi votée le 5 janvier 2010. « C’est une avancée, admet-il. Cependant, cette loi, qui reconnaît 18 maladies liées à l’exposition à la radioactivité et soumises à indemnisation, est trop restrictive. Aux États-Unis, ce sont 37 maladies qui sont reconnues, au Japon une cinquantaine… »
Deuxième résultat : sa victoire personnelle auprès du tribunal des pensions militaires qui a reconnu sa pathologie radio-induite en mai 2010. Cependant, alors qu’Hervé Morin, alors ministre de la Défense, avait affirmé que l’État ne ferait plus appel de ces jugements, c’est bien en appel que Gérard Joyon sera rejugé dans les prochains mois, les représentants de l’État disant n’avoir pas eu connaissance de certaines photos ou attestations qui auraient disparu… « Je n’ai pas d’avocat, mais je possède toutes les preuves de ma bonne foi et je me battrai jusqu’au bout », lâche Gérard Joyon, agacé.
Troisième avancée dans le combat de l’ancien militaire : le contact pris avec lui par les…
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Cet article a 12 commentaires
Et oui!!! c’est édifiant, nous sommes tant et tant de soldats, officiers, sous officiers, civils, qui avons servis, nous avons servis la patrie LA FRANCE, pour qu’elle puisse continuer à être indépendante et forte, indépendante pour l’énergie, forte pour la dissuasion, et aujourd’hui à l’heure ou cette patrie devrait être fière de ces serviteurs anonymes, les récompenser, pour certains ..les soigner, pour les autres ,ceux qui ont disparus.. les honorer en aidant leurs familles orhelines, veuves.. et que fait elle cette FRANCE,… elle fait semblant ,avec cette loi ,qui repousse plus qu’elle n’aide, elle se sert de ces » négationistes » qui bien sur eux, étaient à l’abri ,dans des affectations bien loin de ces sinistres lieux d’éssais nucléaires du SAHARA ou de la POLYNESIE.
BERNARD CICERO 621 IEME GAS, IN AMGUEL, OASIS II ETC….
Des documents, des émissions, des reportages, des rapports rendus publics, les milieux scientifiques eux même reconnaissent la nocivité à long terme de la radio-activité sur le corps humain, pire, sur ses gènes, donc sur la descendance. Les tests sont formels et inattaquables scientifiquement parlant. Tous les jours des articles sont publiés qui corrobores le sujet. Y compris par les laboratoires du CEA. Après la terrible explosion de TCHERNOBYL l’ampleur des fausses couches et autres anomalies sont apparues en très grande quantité. Des fœtus ont donner naissances à des monstres… Un triste musée, celui de l’horreur, tenu par une sommité scientifique Ukrainienne, met en exergue à la face du monde, toutes ces malformations produites par la bêtise humaine. Prétendre le contraire est le fait des négationnistes.
Certes, un petit nombre de scientifiques fous, acoquinés aux fonctionnaires hauts responsables de l’état et hommes politiques ne sont pas de cet avis, et pour cause, ils fuient tous leurs responsabilités, autant celles d’avant que celles du présent, ils ont peur de comparaitre nommément devant des juges sous le motif de forfaiture en France, voire de crime contre l’humanité sur le théâtre des nations unies. En effet, ces « décideurs » se sont servis de la manne des jeunes appelés ou engagés en majorité mineurs au moment des faits, pour à leur insu, s’en servir comme cobaye humain, et ce, sans respecter les règlements internationaux en vigueur à l’époque des faits. A savoir:
– Obtenir par écrit l’accord de l’intéressé ou de son représentant(père).
– L’avertir des risques
– Lui donner une formation spécifique
– Assurer le suivit médical des conséquences
Or, tout ne s’est pas passé pour le mieux et s’est trouvé tu, masqué, nié et caché sous le sceau du secret défense qu’aucune de ces personnes ne désire mettre à jour. Pour preuve, fait exceptionnel, au grand contentement de tout le monde, le secret sur le sujet, s’est vu prorogé de cinquante ans. Pendant ce temps la grande faucheuse pourra accomplir tranquillement son œuvre effaçant par la même les preuves vivantes.
Voilà pourquoi devant la pression, les fuites, la prise de conscience de tous ces laissés pour compte, une loi hâtivement concoctée, pour ne pas dire bâclée, a vu le jour. Non pas pour réparer, que nenni, mais pour se mettre à l’abri de poursuites éventuelles. En ne reconnaissant que les cancers avérés, et encore pas tous on minimise ainsi les cas et les autres pathologies sont ainsi reléguées car considérées comme inexistantes à la lecture de cette loi scélérate (Pourtant le gros des maladies et des affections subies par les vétérans). Arme à double tranchant.
– Vous avez le cancer spécifique sélectionner par nous, vous n’avez jamais bu, jamais fumé alors nous étudierons votre cas(les trois quarts sont déjà recalés)..
– Vous n’avez pas le cancer, alors vous n’avez rien. Pire si vous osez faire valoir de prétendus droits, vous serez alors irrémédiablement refoulés à jamais. C’est mon cas, ainsi que celui de mes deux enfants nés malformés. Et de combien d’autres? N’oublions pas que nous avons tous été des donneurs de sang et que 150 000 personnes qui pendant trente années, ont donner avec application, à raison de deux à trois fois par an leur demi litre de sang, sous l’aval des autorités sanitaires, m’amène à penser que tous les cancers actuels ont certainement pour cause un manque de responsabilité de ces gens là, et ce, des l’origine. Pour eux, reconnaitre la réalité reviendrait a un aveu. Voilà pourquoi, sur notre territoire, les vétérans ne seront jamais aidés ou indemnisés car, dans ce milieu de fourbes, de menteurs, les vétérans/cobayes n’ont rien a attendre et surtout pas leur reconnaissance.
Cette affaire des vétérans des essais n’a que trop durée. Il est temps de cloturer cette page d’histoire en reconnaissant que les vétérans peuvent prétendre avoir plus de 18 maladies par un décret additionnel. Les autres pays l’ont fait. Notre bombe propre n’est qu’une légende sur le plan stratégique émanent d’un énarque idéaliste.
Les vétérans souhaitent aussi entendre la Nation dire d’une voix unanime le mot reconnaissance qui devrait se matérialiser par l’attribution à tous d’un signe distintif. Ce projet abordé le 14 octobre 2009 au Sénat lors de l’ultime discution de la loi publiée en 2010. Alors du concret Monsieur le MINDEF et le Grand Chancelier
Bonjour,
La Grande Muette continue à mériter son appellation , non seulement muette , mais aussi sourde et aveugle ! Face aux documents fournis par les vétérans des essais nucléaires , tant du Sahara que de Polynésie , elle continue de nier l’ évidence : les éssais n’ ont pas tous été propres ! Loin de là. Que la victime soit un général ( comme le décès récent en témoigne) ou un simple appelé du contigent, ou même un ancien Ministre ( souvenez-vous de Mr Gaston Palewski qui fut irradié en même temps que notre fameux Mr Messmer lors de l’ » accident » Beryl du 1° mai 1962 , et dont le décès par leucémie ne fut jamais reconnu ), L’ Armée nie farouchement sa responsabilité dans l ‘ exposition des cobayes du nucléaire . Nous devions participer à la grande aventure scientifique qui devait doter notre Nation de la force de dissuasion atomique , et on nous traite en quantité négligeable : UNE HONTE pour notre Pays ! Mr Morin a voulu une » loi vite faite sur le gaz « , et on n’ en parlerait plus ! Comme pour les Poilus de 14-18 , on attendra qu ‘il n ‘ y en ait plus qu ‘un petite centaine , pour leur attribuer une breloque et leur serrer la main ? Se sont des méthodes indignes d’ une » grande puissance » .
Combien d’entre nous qui avons oeuvré pour la FRANCE, sont à ce jour dans la souffrance, tant physique que morale, combien se posent tous les jours la question « quelle saleté ais je legué à mes descendants? » ; pensez y Messieurs nos dirigeants et faites en sorte que la Nation puisse exprimer sa RECONAISSANCE à tous ces hommes.
Bernard NOGUES .DOf. GTT 815 MORUROA
Polynésie.
Étant passé moi-même entre les mains d’un de vos médecins Experts à l’hopital du Val-de-Grâce pour une expertise hors pair , il est advenu que dans la réponse négative ( à la demande d’une pension d’invalidité ) que j’ai recu de vos services .
Expertise effectuée transport payé par vos services ; Une ambulance pour Plouzané /Paris /Plouzané (1200kms)
Il en émanait un tissu de mensonges d’une vingtaine de pages , tout ceci est vérifiable sur le site des cobayes de la république . Dans (cherchez les erreurs) si vous osez .
Où il est dit que par ex , je cite donc : En effet il apparaît avec certitude que ce navire , de dimensions modestes et sommairement équipé , ne possédait pas de bouilleurs destinés à la production d’eau douce !
Dans le même temps , l’eau de table consommée sur les sites d’expérimentation provenait généralement de Tahiti sous forme d’eau minérale en bouteille fournie en quantité non limitée .
En effet l’eau distillée , extrèmement fade , n’était pas appréciée des consommateurs .
Vous allez faire mourir de rire avec ces blagues absurdes , vous êtes hélas à plaindre .
Il serait même souhaitable d’en faire une lecture et un débat télévisé .
Un ancien appelé elec/machine du BB Maine 71/72.
L’armée se sert des hommes et les oublient, ok . Mais pourquoi les méprisent elle après quand ils demandent une réparation qui pourtant est de son fait à elle? Un oubli ça arrive après tout. Alors pourquoi mettre au point, non pas un bureau d’enregistrement des doléances mais un bureau d’inquisition chargé de faire échoué toutes les demandes faites par d’anciens serviteurs dans le malheur. Une veuve s’est vue menacée par un colonel. Les tribunaux reconnaissent, pas le ministère de la défense, pourquoi? Aux yeux de ces gens et de l’avenir marchand du nucléaire, que pèse le malheur qui s’est abattu sur un fidèle serviteur reconnu en son temps par l’obtention du cadre de maistrance et pourtant, sans lui et d’autres bien sur, que serait le nucléaire fierté de certains?
Salut à tous les camarades .
Je ne peux ce jour développer.
Je suis très pris par le temps après ce 3 ème article du midi libre .
Pour ceux qui me connaissent, je vous promets de mettre un mot plus tard afin que vous en sachiez plus long sur les agissements de la Rochelle et le contact pris avec le cabinet du ministre en juillet 2010.
En tout cas, mes copains, battez vous afin que l’on ne vous oublie pas dans les sables du mensonge.
Afin que notre drapeau souillé, puisse à nouveau flotter dans le vent de l’honneur .
FRANCE je t’aime.
Marianne n’oublie pas tes enfants.
Gérard JOYON
bonjour à toutes et à tous
en tant qu’ancien engagé militaire Sous OF météorologiste de l’armée de l’air j’ai fermé le site de reggane et ensuite direction PAPEETE pendant 3 ans avec tous ses tirs aériens 1970/1971/1972. Je dis PAPEETE car en effet il n’y a aucune mention de mes différentes affections : PUPUKA, TOTEGEGIE ( îles GAMBIER ) et enfin TUREIA où là nous avons subis plusieurs retombées peu après les tirs. Donc c’est à moi de prouver que j’étais sur ces lieux dangereux ! je dis dangereux aujourd’hui , mais à l’époque c’était quelque chose de maitrisé … soit disant … avec le recul je m’aperçois que la FRANCE a joué à l’apprenti sorcier….hommage ici aux hommes et femmes décédés à cause de leur séjours atomiques, à ceux qui souffrent dans leurs chairs et à ceux qui mentalement se demande au fil du temps ….qu’est ce qui va m’arriver !! à ce jour et depuis 10 ans j’ai des PB de santé , mais à entendre le corps médical qui connait mon cursus nucléaire ! il n’y a pas de lien de causalité… à suivre donc !!!!
jacques raclot
D’accord avec Jean et les autres : « Cette affaire des vétérans des essais n’a que trop durée. Il est temps de clôturer cette page d’histoire… ». Et les dépotoirs de la France que faut-il en faire, le Sahara, la Polynésie ? Et l’économie d’un pays heureux, la Polynésie, irrémédiablement bousillée, une société rurale et équilibrée qui est devenue une caricature de la société de consommation, un milieu familial traditionnel complètement détruit… etc.
J’ose plus dire à mes feti’i (famille étendue) et mes hoa (amis) que je suis français !
s autorités = Tirs propres beau temps, belle mer, RAS.
La réalité (quelques…)=
Une paire de lunettes pour 40. Des masque à gaz avec des cartouches non adaptées. Le chauffeur emmené par l’officier pour planté le drapeau Français au point zéro, Tous deux revenus contaminés, avec à la clé 24 heures de douches et brossage toutes les heures si bien qu’à la fin ils en ont eu marre et les ont laissés ressortir, sans passer de radio, sans aller à l’hôpital, rien. Ce gars précise même « On avait rien qui permet de prouver (dosimètre) qu’il y avait une radioactivité quelconque.
J’ouvre une parenthèse avec le rapport sépia (mortalité ou non des vétérans) qui dit que les vétérans sont en meilleurs santé que ceux qui ne sont jamais allés sous les explosions ou sites nucléaires, parce que justement, nous avons eu un meilleur suivit que d’autres. Ou ont ils tiré leur analyse ces bien pensants? Pas dans ce cas c’est évident. Ni le mien d’ailleurs.PLus tard non plus puisque le site de Moruroa est encore reconnu comme irradié et que les équipes s’y relayent sur des périodes très courtes… Arlors que par manque de personnel, certains de nous y ont fait plusieurs années subissant ainsi plus de de 20 tirs. Au sahara on a vu des femmes et des enfants amenés spécialement pour faire voir que ce n’était pas dangereux. Vraiment con ce colonel.
– en 45 la radio-biologie n’existait pas, donc pour les militaires il y avait un seuil: au dessous c’est bon, au dessus c’est pas bon.
A l’époque si, comme cela a été le cas de deux pilotes d’hélico contaminés en service, une prise de conscience se faisait à cette issue, s’était la dégradation assurée et l’éjection de l’armée.
Un autre témoignage poignant, celui d’une veuve qui, sur un quai de gare, ne reconnait que l’habit militaire et non son homme qui l’habite. Qui n’a le droit pendant plusieurs années, que de faire des visites de 20 minutes et encore accompagnée d’un surveillant. Elle témoigne qu’ils étaient 17 dans ce cas, alors que dans le même temps, on entend la bravade du ministre de l’époque, « Personne n’a été plus irradié que moi ». Cette pauvre dame elle, préférerait plutôt avoir vu son mari en prison qu’à Percy. Laissée sans mari, sans solde, sans avoir le soutien d’une assistance sociale et surtout en menaçée d’expulsion du logement fourni….. Que dire de ce médecin, le même, qui a quelques années d’intervalle, acquiesce la thèse de l’accident par irradiation et parle ensuite d’affliction chronique. Que dire de sa convocation auprès d’un ponte, pour la menacer « Il est dans votre intérêt de taire la chose, des essais doivent se poursuivre en Polynésie et si l’incident se sais (son mari est à l’article de la mort et on lui parle d’incident) se sais nos aurions beaucoup de mal à trouver des volontaires…. »
http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=609132
Attendre environ 3 minutes avant le sujet.
Monsieur MORIN.
Comment peut on faire confiance à vous, alors que les promesses que vous nous aviez faîtes ne furent point tenues. A savoir:
Ne plus faire appel devant les tribunaux de pensions militaires dans le cas où la décision serait favorable à un vétéran des essais nucléaires.
Bien que votre directeur juridique m’ait dit par téléphone cet été, que des consignes étaient données.Vous nous avez laissé tomber.
Qui nous ment?Vous? Votre directeur services juridiques, les fonctionnaires de la Rochelle que vous n’avez pas su contrôler?
Nous avons été trahis Monsieur MORIN
Nous les Cobayes de la République.Nous les soldats de votre pays!
Gérard JOYON
Mis ce jour sur le figaro au nouveau centriste.
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