Femme d’honneur et de parole, Michèle ALLIOT-MARIE met un terme à l’affaire VIDOT !
Totalement abandonnée par l’armée de terre et le service de santé des armées, c’est en novembre 2002 et après plusieurs années de galère que Nadine VIDOT contacte l’Association de défense des droits des militaires pour lui faire part des dramatiques circonstances dans lesquelles son mari, le maréchal des logis-chef Jean-Pierre VIDOT est décédé et des sommes importantes que le Trésor Public lui réclame (53 000 euros).
Comme un malheur n’arrive jamais seul, Nadine VIDOT se voit également notifier une saisie attribution sur l’héritage de ses parents.
Avec le précieux concours de la presse locale, nationale et de son site, l’ADEFDROMIL dénonce immédiatement cette affaire au grand public
Dans le même temps, elle met la veuve en relation avec Maître Gérard DUCREY, avocat de l’association, afin que celui-ci saisisse officiellement Madame Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de la défense, d’une requête aux fins d’obtenir une remise totale de la dette.
Particulièrement efficace, Madame ALLIOT-MARIE intervient auprès du Ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire afin que ce dossier trouve une solution.
Celle-ci ne se fait pas trop attendre puisque le 23 décembre 2003, Alain LAMBERT adresse à Maître Gérard DUCREY une lettre dont extrait :
« (…) j’ai le plaisir de vous répondre que je suis en mesure d’accorder une remise gracieuse de 30 000 euros sur le trop-perçu en cause. Par ailleurs, le trésorier-payeur général de la Côte d’Or a procédé le 17 décembre dernier à la mainlevée de la saisie-attribution de l’héritage susvisé.
Ces mesures de bienveillance sont toutefois assorties au fait que les intéressées prennent dans les meilleurs délais l’attache du trésorier-payeur général de la Côte d’Or pour convenir des modalités de régularisation définitive des sommes maintenues à leur charge, aux fins de solde de tout compte »
Belle demie victoire ! Mais dans sa requête, Gérard DUCREY demandait la stricte application au profit de Nadine VIDOT et de ses filles de la jurisprudence MANONI.
C’est pourquoi Nadine VIDOT relance dès le mois de février 2004 le cabinet de la ministre de la défense afin que soit pris en charge le reliquat de sa dette.
Finalement, très sensible à ce dossier et à la fragilité matérielle de la famille VIDOT, Michèle ALLIOT-MARIE décide de faire prendre intégralement en charge le solde de la dette (22 757,49 euros) sur les crédits d’action sociale du ministère. C’est ce qu’elle vient d’annoncer à Nadine VIDOT dans une lettre personnelle du 8 juin 2004.
A l’ADEFDROMIL, nous sommes particulièrement heureux et satisfaits du dénouement de cette douloureuse affaire. Et nous tenons tout particulièrement à remercier très sincèrement Madame Michèle ALLIOT-MARIE , ministre de la défense et Monsieur Alain LAMBERT, ministre délégué au budget, pour leur efficacité et leur sens de l’humain.
Voir aussi :
Treize ans après le décès de son mari elle obtient une aide financière de l’Armée Le calvaire de la veuve du soldat VIDOT La veuve d’un sous-officier se bat contre l’Armée Le combat d’une femme seule contre l’armée – il faut faire payer la veuve VIDOT Calvaire. Le sort et l’armée se sont acharnés sur un sergent-chef et sa famille Affaire VIDOT : Tribunal des pensions ou tribunal tout court ? Réactions à l’affaire VIDOT