(La loi des séries serait-elle la seule explication ?)
Le Vendredi 12 Mai, dans LIBERATION ( cliquer ici pour lire l’article ), était évoqué le problème des nombreux accidents d’avions qui, depuis un an, ont causé la mort de 17 militaires au cours de 6 accidents aériens.
Selon le Général d’armée aérienne Richard WOLSZTYNSKI, chef d’état-major de l’Armée de l’air, l’explication est statistique, et le taux d’accidents comparable à celui d’autres armées de l’air équivalentes.
D’après le quotidien, quelque chose ne va pas dans l’Armée de l’air. En effet, après l’accident du CASA qui fit sept morts lors du largage de parachutistes en Ariège, deux officiers auraient été relevés de leur commandement, et le patron du transport aérien militaire aurait avancé son départ en deuxième section.
Selon le général responsable du bureau enquête accidents de la Défense, 75% des accidents sont dus à des facteurs humains.
Certes, mais le malaise s’installe de façon sournoise, n’aurait-on entendu dire que les pilotes de F1 de COLMAR n’avaient pas le moral au beau fixe, suite au crash sans victime humaine – un cheval fut tué un autre blessé et quelques lads ont eu une sacrée chance qu’un heureux vieux chêne généreux en glands se trouva sur la trajectoire de la cellule – sur l’hippodrome de MONT de MARSAN au sujet duquel des bruits auraient circulé sur un mauvais entretien du moteur qui sortait de révision ? Où est la vérité ?
Alors, l’ADEFDROMIL pose les questions suivantes, concernant les moyens financiers mis à disposition pour attribuer aux pilotes un nombre d’heures de vols suffisants pour assurer leurs missions spécifiques et leur sécurité d’une part, et d’autre part une flotte aérienne suffisante et bien entretenue :
l’Armée de l’air dispose-t-elle de suffisamment de moyens ? BERCY et ses fonctionnaires zélés auraient-ils trop tiré sur la corde, quitte à entraver les missions et mettre en danger la vie de nos camarades navigants ?
Icare