Dernièrement, une publicité non seulement maladroite, mais particulièrement avilissante à l’égard des personnels navigants était diffusée dans un étrange but de recrutement (>>> pour en savoir plus ).
Elle eut pu ou dû faire l’objet d’une sanction ou même d’une plainte en diffamation de la part du commandement, en particulier pour avoir porté atteinte à l’honneur de nos camarades pilotes et navigants ; car par la publicité elle-même et les termes utilisés, cela ressemblait fort à des injures.
Tous les soldats de France dignes de ce nom, partagent cette indignation, ils ont le rouge au front en pensant à tous leurs camarades pilotes et navigants des Armées de l’Air, pilotes de chasse ou de transport, pilotes et navigants de l’Aéronavale embarquée, pilotes et navigants de l’ALAT. Ils n’oublient pas les missions d’appui aérien de la chasse, en Afrique ou sur d’autres théâtres, la présence rassurante de leurs compagnons volants, les missions limites de largage d’équipes de recherches de nuit dans des conditions difficiles et l’amicale et affectueuse attention des équipages, la première frappe de l’Aéronavale à BEYROUTH en Septembre 1983, la première depuis l’Algérie, vengeant nos blessés du matin par l’artillerie syrienne, etc.
L’ADEFDROMIL, soutient le corps des pilotes et des personnels navigants atteint dans sa dignité. Elle partage leur indignation. Il faut se pincer, en effet, pour admettre qu’une telle publicité ait pu obtenir le feu vert d’un chef. Elle est de plus confondante du peu de considération que certains chefs ont à l’égard de leurs serviteurs, confondus souvent avec des valets.
Une seule supposition nous vient à l’esprit, que cette faute soit la sanction d’un » RAT ..d’un héros de lustrine », nous espérons cependant qu’elle n’est pas le fruit d’une morgue volontaire doublée de l’intention de diviser encore les soldats de France. La sanction qui devra être appliquée devra alors être exemplaire. La suite est de la responsabilité de nos chefs.