Fusillade du « 3 » à Carcassonne. Un capitaine mis en examen

C’est un tournant dans l’affaire de la fusillade qui avait fait dix-sept blessés dans le public le 29 juin 2008. Ce lundi 18 octobre 2010 le juge d’instruction désormais chargé du dossier, Marie-Christine Desplat-Didier, a mis en examen le capitaine qui était chef du groupe d’assaut auquel appartenait le sergent Nicolas Vizioz, auteur du tir en rafale en direction du public. Cet officier sera poursuivi pour « blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’obligation de sécurité ou de prudence ».

Trois autres mises en examen, dont celle du patron du 3e RPIma, à l’époque des faits, devraient suivre. « Celles-ci n’ont pas été prononcées ce début de semaine car les officiers concernés n’ont pas pu se rendre à la convocation du magistrat », affirmait hier Me Étienne Nicolau, avocat des parties civiles.

Commentant cette brusque avancée dans un dossier qui était au ralenti depuis juin 2009 et le changement de juge d’instruction, Me Étienne Nicolau se dit « très content car nous sommes à l’origine de ces nouvelles mises en examen. Les fautes reprochées à ces militaires de haut rang sont établies. Elles ressortent d’un laisser-aller général dans la gestion des munitions et d’une opération portes ouvertes qui avait été montée de bric et de broc ».

Jean-Robert Phung,….

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Cette publication a un commentaire

  1. Missy, mère de para

    Monsieur le Président,
    Mesdames, Messieurs,

    On voit que la Justice fait son travail même s’il y eut un relatif temps mort dans son déroulement suivi du changement du juge d’instruction. Elle avance donc dans cette affaire de Carcassonne après la fusillade tragique du mois de juin 2008.

    On pourrait se demander si cette « diligence » n’est pas malheureusement liée au fait que les victimes sont des personnes civiles.
    Par ailleurs, tout le monde n’est pas le général Bruno Cuche…

    Depuis plus de 9 ans, vous le savez, j’essaie de faire reconnaître la réalité de la pendaison de mon fils par sa SOA à la sortie du Transall alors qu’il servait comme légionnaire parachutiste et que les documents militaires et médicaux du même jour (1er mars 2001) attestent totalement. Ce 1er accident fut suivi 12 jours plus tard d’une défenestration dans des conditions plus que « curieuses » du service de l’HIA vers lequel il fut rapidement évacué, une semaine à peine après l’opération destinée à fixer la luxation occipito-cervicale avec dislocation.
    D’autres documents démontrent, sans doute possible, qu’il y eut maquillage des faits, destruction de preuves matérielles (c’est écrit !), organisation d’une version destinée à « dédouaner » les responsables.
    Que dire des différents échelons concernés ?
    Que penser de l’abandon de la victime que 2 enquêtes militaires, menées en contradiction flagrante avec la réalité des lésions, rendent responsable de ce qui lui est arrivé ?

    L’affaire apparaît trop ancienne pour intéresser les médias et les personnalités institutionnelles, friandes d’actualités plus récentes, alors que nous sommes véritablement dans le problème des Droits de l’Homme que bafouent un mode de fonctionnement qu’il faudra bien qualifier et un droit à l’identité déclarée mal compris, voire dévoyé par certains qui s’y réfèrent pour isoler les personnels, parfois même mieux discréditer ceux qui ne répondent pas ou plus à certains critères, ceux qui pourraient -à leurs yeux- porter ombrage à l’image de la corporation.

    Merci à l’ADEFDROMIL d’avoir été présente, merci de nous avoir expliqué un certain nombre de points bien obscurs, merci de nous avoir permis d’avancer. Nous espérons que vous continuerez à nous épauler.

    Bien à vous.

    Missy, mère de para.

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