Avis de vacance d’un emploi de sous-directeur
Date prévisible de vacance de l’emploi : janvier 2023.
Un emploi de sous-directeur est susceptible d’être vacant au ministère des armées.
L’emploi s’exerce au 27, boulevard de Stalingrad, 92240 Malakoff.
Description de la structure
Depuis près de 150 ans, la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD) travaille à protéger le pays contre les menaces à l’encontre de la sécurité des militaires et de l’industrie de défense. La DRSD est » le service dont dispose le ministre des armées pour assumer ses responsabilités en matière de sécurité du personnel, des informations, du matériel et des installations sensibles « , selon les termes du code de la défense. Autrement dit, la DRSD a pour cœur de métier la contre-ingérence de la » sphère de Défense « .
Le service a pour cœur de métier la contre-ingérence (CI) défense. La DRSD fait partie du premier cercle de la communauté nationale du renseignement. La DRSD est l’un des six services du premier cercle de la communauté du renseignement. Celui-ci est composé de la DGSE, de la DGSI, de la DRM, de la DNRED et de TRACFIN. A ce titre, la DRSD est autorisée à mettre en œuvre toutes les techniques de renseignement régies par la loi renseignement de juillet 2015. La DRSD concourt directement à éclairer la prise de décision des grands donneurs d’ordres militaires et civils, ainsi que des autorités politiques. La DRSD agit dans un cadre particulier : la contre-ingérence. Une ingérence est un acte hostile visant à porter atteinte, autrement que par la confrontation militaire directe, aux intérêts fondamentaux de la nation ainsi qu’à la défense nationale et au secret de la défense. La contre-ingérence vise à déceler les intentions adverses en identifiant et en neutralisant toute menace pouvant conduire à des actes hostiles de la part d’organisations, de groupes ou d’individus isolés.
La DRSD siège avec les autres services de renseignement à la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT), autour du Président de la République.
La DRSD est directement subordonnée au ministre des armées. Elle entretient des relations avec les armées, les autres organismes du ministère des armées et des autres ministères. Elle participe notamment aux groupes de travail interministériels du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). La DRSD est un acteur incontournable du renseignement et de la sécurité économique au sein de la sphère industrielle de défense. Elle travaille en relation avec des services spécialisés tels que le service de l’information stratégique et de la sécurité économiques (SISSE). Dans le domaine cyber, la DRSD travaille en partenariat avec des acteurs institutionnels tels que l’ANSSI, le CALID, le COM CYBER.
La DRSD recueille, analyse et diffuse du renseignement de contre-ingérence permettant l’information des autorités du ministère sur les menaces potentielles susceptibles d’affecter les intérêts de la défense en France. Pour ce faire, elle dispose, sur tout le territoire national y compris l’outre-mer, d’un maillage dense, au plus près des forces et des entreprises liées à la défense. A l’étranger, des postes permanents ou des détachements de contre-ingérence en OPEX permettent de remplir la mission de protection des forces. Enfin, la DRSD entretient des relations de coopération étroites avec nombre de ses homologues étrangers.
La DRSD compte 1 523 civils et militaires aux profils variés, qui partagent les mêmes valeurs : impartialité, intégrité, discrétion, compétence et efficacité. Dans le cadre de sa remontée en puissance, la DRSD recrute chaque année des centaines de personnes. Des militaires des trois armées, de la gendarmerie et du service du commissariat aux armées ainsi que de nombreux agents civils (fonctionnaires ou contractuels) travaillent dans la recherche et l’exploitation du renseignement, le contrôle, l’inspection, la cyberdéfense, les systèmes d’information et de communication, ou encore le soutien. Outre une formation adaptée à l’emploi, la DRSD offre une mobilité en métropole, en outre-mer ou à l’étranger, ainsi que des déploiements en OPEX.
Missions principales
Le titulaire de l’emploi aura la charge de :
– définir et conduire la stratégie générale des ressources du service ;
– conduire les travaux relatifs au budget, hors titre 2 (prévisions budgétaires, gestion des crédits, exécution du budget) ;
– organiser et coordonner la politique d’achats et conduire les actes règlementaires ;
– piloter et mettre en œuvre la politique d’emploi des ressources humaines (répartition de la ressource du personnel militaire et civil et élaboration du référentiel en organisation [REO]) ;
– piloter et mettre en œuvre la politique de formation associée ;
– conduire les travaux concernant l’organisation interne et exercer les fonctions de pilotage, d’audit et de contrôle de gestion ;
– assurer les fonctions d’analyse et de conseil juridique ;
– assurer la gestion des infrastructures du service en relation avec les entités concernées du ministère ;
– représenter la direction au niveau ministériel et interservices, sur les sujets relevant de ses attributions.
Liens hiérarchique et fonctionnels
Sous les ordres du directeur de la DRSD et du chef d’état-major, il définit et coordonne l’action de la sous-direction stratégie ressources et conduit les travaux internes du service relevant de son périmètre.
Il participe au développement des relations avec les différents partenaires internes au ministère des armées (SGA, DRH d’armées…) ainsi qu’avec les autres services du renseignement (1er et 2e cercles de la communauté du renseignement…). Il est le représentant du directeur dans les instances traitant des thématiques de son périmètre (CNRLT, ACADRE, CSRHR…).
Profil recherché
Compétences techniques attendues :
– conduite du changement ;
– expertise budgétaire et de la comptabilité publique ;
– expertise des ressources humaines ;
– connaissance du ministère des armées, de son fonctionnement et des politiques dans le domaine des ressources humaines et financières.
Qualités professionnelles souhaitées :
– expérience du management, du travail en équipe et de l’animation de réseaux ;
– capacités de pilotage, d’accompagnement et de conduite du changement ;
– qualités de dialogue, de communication et de négociation ;
– capacités d’anticipation ;
– goût des responsabilités, force de travail et engagement personnel ;
– très bonne connaissance de l’environnement propre au renseignement.
Nature et niveau d’expériences professionnelles attendues :
– une expérience minimale de six ans d’activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur est requise ;
– une expérience significative d’encadrement est exigée ;
– une expérience confirmée dans les domaines financiers et des ressources humaines est indispensable.
Conditions d’emploi
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l’objet d’une période probatoire de six mois maximum.
La rémunération brute annuelle dépend de l’expérience du titulaire de l’emploi. Elle comprend une part fixe comprise entre 81 644 euros et 117 720 euros bruts par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous réserve de la manière de servir au cours de l’année N-1 et des résultats de l’exercice ministériel d’harmonisation.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l’Etat et de l’arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
L’autorité de recrutement est le secrétaire général pour l’administration du ministère des armées.
L’emploi à pourvoir relève de l’autorité du directeur du renseignement et de la sécurité de la défense.
Envoi des candidatures :
Les dossiers de candidature doivent être transmis dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, au ministère des armées, par courriel à l’adresse suivante :
– cmg-arcueil-pha.gestionnaire-rh.fct@intradef.gouv.fr ;
– christian.couet@intradef.gouv.fr ;
– severine.thorin@intradef.gouv.fr.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
– une lettre de motivation ;
– un curriculum vitae détaillé.
Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :
– d’un état des services établi par le service RH du corps d’origine ;
– du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d’origine et dans l’emploi occupé le cas échéant.
Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées des documents attestant de l’occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Recevabilité et examen des candidatures :
Après la vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d’accès à la fonction publique prévues aux articles L. 321-1 à L. 321-3 du code général de la fonction publique et des critères définis par le présent avis de vacance, le secrétaire général pour l’administration établit une liste des candidats et candidates à auditionner.
Audition des candidats et candidates :
L’audition des candidats et candidates présélectionnés est confiée à une instance collégiale conformément à l’arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées. Le comité d’audition se compose du directeur du renseignement et de la sécurité de la défense ou du directeur adjoint du renseignement et de la sécurité de la défense, d’un membre du collège des inspecteurs civils de la défense et d’une personne occupant ou ayant occupé des fonctions d’un niveau de responsabilités au moins équivalant à l’emploi à pourvoir.
Information : Les candidats et candidates non retenus en sont informés à l’issue de la procédure.
Poste soumis à habilitation très secret (informations sur le site du SGDSN) : http://www.sgdsn.gouv.fr/missions/proteger-le-secret-de-la-defense-et-de-la-securite-nationale.
Déontologie
L’accès à cet emploi n’est pas soumis à une déclaration d’intérêts préalable à la prise de fonctions ni à une déclaration de situation patrimoniale.
Cycle de formation à la prise de poste
Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de sous-directeur suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux sous-directeurs. Ce séminaire interministériel de management est organisé par la DGAFP et combine notamment des apports théoriques, des témoignages de cadres dirigeants et des travaux de groupes.
Les personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l’organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu’à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
Personne à contacter
Les renseignements concernant ce poste peuvent être obtenus auprès du général de division Jean-Marc Cesari, adjoint au directeur, jean-marc.cesari@intradef.gouv.fr.
Références
Code général de la fonction publique.
Décret n° 2008-836 du 22 août 2008 modifié fixant l’échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux administrations de l’Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l’Etat et de ses établissements publics, notamment son article 12.
Décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de directions de l’Etat.
Arrêté du 29 juin 2016 modifié pris pour l’application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d’un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel dans la fonction publique de l’Etat.
Arrêté du 6 février 2020 fixant les modalités de recrutement des emplois de direction au ministère des armées.
Source : JORF n°0258 du 6 novembre 2022
Texte n° 40