Au terme de deux années d’enquêtes, la Cour des comptes publie ce matin un rapport très sévère sur le Service de santé des armées (SSA), consacré en particulier aux médecins et hopitaux militaires. On peut le lire en cliquant ici.
Sa conclusion est sans appel : « Si le SSA ne parvenait pas à améliorer substantiellement ses performances, la question de la pérennité des structures hospitalières militaires seraient devrait alors être posée ».
« Le ministère de la défense a choisi de conserver ses neufs hopitaux d’instruction des armées, représentant environ 2700 lits et de les inscrire dans la politique publique de santé (…) Ce faisant, le service de santé a retenu une stratégie, fondée sur l’accomplissement d’une double mission, militaire et civile ».
Si le SSA répond « aux besoins opérationnels des armées dans le cadre des engagements actuels« , c’est sur le territoire national que les problèmes se posent. « L’activité des médecins d’unité est insuffisamment adaptée à la préparation de leurs missions opérationnelles : le volume des soins qu’ils prodiguent est limité », avec une moyenne de 6 à 7 consultations par jour, « et leur participation à la médecine d’urgence hospitalière est trop faible ».
Les hopitaux militaies « sont insuffisamment insérés dans le dispositif d’organisations des soins et trop peu performants dans leur gestion ». La Cour pointe par exemple le fait que leur gestion est assurée par des médecins – et non des cadres de direction, comme dans le civil – ainsi que le nombre important de personnels administratifs, supérieur en proportion à celui du civil.
Le déficit d’exploitation des hopitaux militaires est « de l’ordre de….
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