A 57 ans, le général Vincent Desportes savoure les joies de la retraite depuis le 1er septembre. Soulagement pour cet officier, sanctionné d’une ministérielle réprimande cet été, après avoir dit un peu trop fort quelques vérités sur l’Afghanistan : guerre ingagnable, mais pas encore perdue… Entretien à Parlons Net, le club de la presse internet de France Info, en partenariat avec Rue89.
Il y a quelques semaines, il était encore le très dynamique patron du Collège interarmées de défense (CID). L’ex-Ecole de guerre forme depuis des décennies l’élite guerrière de la nation. Sans oublier une poignée d’officiers étrangers.
« L’important, c’est de gagner la paix en Afghanistan »
Début juillet, le général Desportes exprimait dans Le Monde un point de vue iconoclaste sur l’engagement français en Afghanistan. Des propos crus, fermes et très réalistes pour les observateurs de la vie militaire. Une vraie liberté de ton qui n’a pas plu aux politiques français.
Dans les mess, l’affaire Desportes a suscité une désapprobation ombrageuse. Brillant officier de l’arme blindée cavalerie, ayant passé plusieurs années aux Etats-Unis, Vincent Desportes est un intellectuel respecté des cercles militaires. Il a notamment dirigé le Centre de doctrine et d’emploi des forces. Il a aussi beaucoup fait écrire et publier ses stagiaires du CID.
Sur l’Afghanistan ? Son avis n’a pas changé :
« Gagner la guerre, ça n’a pas d’importance, l’important c’est de gagner la paix, parce qu’un jour, on…
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