Le ministre de l’intérieur,
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 421-2 ;
Vu le décret n° 2008-366 du 17 avril 2008 modifié instituant une prime de restructuration de service et une allocation d’aide à la mobilité du conjoint ;
Vu le décret n° 2008-647 du 30 juin 2008 instituant une allocation d’aide à la mobilité du conjoint et une indemnité temporaire de mobilité en faveur de certains agents du ministère de la défense ;
Vu l’arrêté du 26 février 2019 fixant les montants de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint instituées par le décret n° 2008-366 du 17 avril 2008,
Arrête :
-
Article 1
Les militaires de la gendarmerie nationale qui ont été mutés ou déplacés à l’occasion d’une opération de restructuration mentionnée en annexe du présent arrêté peuvent demander à bénéficier de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint, dans les conditions fixées par le décret du 30 juin 2008 et l’arrêté du 26 février 2019 susvisés.
-
Article 2
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
ANNEXE
LISTE DES OPÉRATIONS DE RESTRUCTURATION DES UNITÉS DE LA GENDARMERIE NATIONALEAuvergne-Rhône-Alpes :
Equipe cynophile du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Grenoble (38), dissoute à compter du 2 janvier 2020.
Bourgogne-Franche-Comté :
Brigade motorisée de Clamecy (58), dissoute à compter du 1er novembre 2019.
Brigade de proximité de Tannay (58), dissoute à compter du 1er novembre 2019.
Grand Est :
Brigade de proximité de Bollwiller (68), dissoute à compter du 10 mai 2020.
Ile-de-France :
Commission consultative du secret de la défense nationale (93), dissoute à compter du 1er août 2019.
Section des personnes sans domicile et résidence fixe (93), dissoute à compter du 1er août 2019.
Equipe cynophile du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Mantes-la-Jolie (78), dissoute à compter du 2 janvier 2020.
Equipe cynophile du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Rambouillet (78), dissoute à compter du 2 janvier 2020.
Nouvelle-Aquitaine :
Equipe cynophile du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Biganos (33), dissoute à compter du 1er avril 2020.
Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et équipe cynophile d’Egletons (19), dissous à compter du 1er septembre 2020.
Occitanie :
Brigade territoriale autonome de Conques-sur-Orbiel (11), dissoute à compter du 1er octobre 2019.
Equipe rapide d’intervention de Nîmes (30), dissoute à compter du 1er avril 2020.
Provence-Alpes-Côte d’Azur :
Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et équipe cynophile de Saint-Paul (06), dissous à compter du 1er août 2020.
Commandement de la gendarmerie d’outre-mer :
Equipe cynophile du peloton de surveillance et d’intervention de Saint-Pierre (974), dissoute à compter du 1er août 2020.
Brigade territoriale autonome de Mamoudzou (976), dissoute à compter du 2 janvier 2020.
Fait le 25 août 2020.
Pour le ministre et par délégation :
L’adjoint au directeur des personnels militaires de la gendarmerie nationale,
O. Courtet
Source : JORF n°0212 du 30 août 2020 – Texte n° 8