La presse fait des efforts en août pour nous donner des indices de sortie de Crise. Après le récent JT de 20H sur Frrance 2 qui nous a servi plusieurs minutes de reportage sur le traitement princier réservé à l’aéroport de Nice aux riches voyageant en jet privé, notamment les Russes vite enrichis par la corruption et le détournement de fonds, LE POINT nous attendrit avec les déboires d’un éleveur de chevaux qui a revendu il y a deux ans son champion pour un demi million d’euros et vient de devoir retirer des ventes de yearlings de Deauville une pouliche pour laquelle on ne lui proposait que 52 000 euros. Comme le conclut l’article du POINT : les temps sont durs. Vous le savez, vous qui venez de démonter votre tente et êtes allé au restau du camp avaler une dernière pizza avant de reprendre la route de la maison où vous attendent de belles factures à payer. L’éleveur de chevaux dont il est ici question est Hervé Morin, ministre de la Défense, qui a du temps libre puisque nous ne sommes pas en guerre et que les casernes ferment les unes après les autres. Le Français en congé est content d’apprendre que les membres du gouvernement, eux aussi, ont leur soucis, leurs déceptions ; ça rapproche, ça soude une nation.
Source : Le blog d’un grincheux grave , grincheux.typepad.com