Les 29 et 30 mai 2019, la frégate type La Fayette Guépratte a participé à l’exercice Argonaut 2019. Organisé par la marine chypriote, cet exercice consistait à mettre en œuvre des moyens de recherche et de sauvetage (search and rescue, SAR) issus de 7 pays, au cours d’un scénario simulant le crash d’un aéronef puis la disparition d’un navire à passagers au large de Chypre.

Du 17 au 21 juin 2019, le patrouilleur polaire Astrolabe a embarqué une dizaine de personnes des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), dont trois experts de la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et un détachement hélicoptère Écureuil afin de conduire une mission d’évaluation du péril aviaire sur cet îlot d’un kilomètre carré.

Le 22 juin 2019, le Guépratte a été relevé par la frégate légère furtive Aconit pour assurer la permanence opérationnelle en zone de Méditerranée orientale. Déployée depuis le mois d’avril en Méditerranée orientale dans le cadre de l’opération Chammal, la frégate légère furtive Guépratte a effectué une mission de recueil de renseignement dans cette zone stratégique, au carrefour de nombreux enjeux économiques et géopolitiques. Ces renseignements collectés ont contribué à l’appréciation autonome française sur ce théâtre d’opérations.

Jeudi 30 mai 2019, l’escadron de transport 50 du détachement air 181 a déclenché son dispositif d’évacuation sanitaire pour transporter un personnel de la frégate de surveillance Floréal au large des Seychelles. Il s’agissait d’une opération coordonnée entre le bâtiment de la Marine nationale et le CASA de l’Armée de l’air. Déployé sur une mission de lutte contre les trafics illicites en haute mer, dans l’océan Indien, le Floréal était alors positionné trop loin des côtes seychelloises pour intervenir au déclenchement de l’alerte.

La décision n’est pas encore officiellement prise, mais les deux Groupements de Fusiliers Marins (GFM) de Brest et Toulon pourraient bientôt recevoir un nom de baptême, comme les commandos-marine. Les GFM pourraient également cesser d’être « Groupements » pour devenir des « Bataillons », reprenant par là une appellation historique.