Sur le quai, et sur le pont, l’équipage s’affaire depuis plusieurs heures désormais. Appareiller s’apparente à un rituel aux yeux du néophyte : on va larguer les amarres, quitter la terre ferme pour s’aventurer vers un ailleurs qui réserve forcément des surprises. Ces considérations romanesques ne semblent pas habiter l’esprit des marins. Sous l’œil sourcilleux de leurs chefs, chacun à son poste est concentré sur sa manœuvre. Il faut en effet redoubler d’efforts avant que le bâtiment quitte son port, et tout doit être vérifié, fixé, certifié « bon pour la mer ».

Le capitaine de corvette François-Xavier Poisson est né à Limoges en juillet 1982. Il a pris, jeudi 10 janvier à Toulon, le commandement du chasseur de mines Lyre. Le moment est déterminant dans la carrière d’un jeune officier de marine. Sur le pont du navire, un officier supérieur fait reconnaître à l’équipage rassemblé le jeune officier comme son nouveau commandant. C’est ce que vient de vivre le capitaine de corvette François-Xavier Poisson pour la première fois.

Quatre mois après avoir rallié l’École navale, les 25 élèves de la filière « Opérations » de la promotion Officiers de Marine Sous Contrat (OM/SC) 2018 ont embarqué courant décembre pour leur première corvette. Les deux semaines à bord des bâtiments-écoles Tigre, Jaguar et Guépard ont permis de valider les acquis théoriques enseignés à terre.

Lors de la rencontre de Brest de ce vendredi, le Japon et la France ont décidé de renforcer cette année leur partenariat stratégique dans le domaine maritime, avec une participation française à la surveillance des trafics illicites à destination de la Corée du Nord (avec le déploiement d’une frégate française) et des exercices conjoints entre leurs marines. Par ailleurs, Tokyo ambitionne de son côté de faire venir au Japon le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui doit bientôt prendre la mer en direction de Singapour.

Le 10 janvier 2019, le contre-amiral Guillaume Goutay, commandant la force de l’aéronautique navale (ALAVIA) et l’ingénieur général Plomion, directeur de l’Etablissement du Service d’Infrastructure de la Défense de Toulon (ESID Toulon), ont tous deux inauguré le nouveau parking militaire de la base aéronautique navale (BAN) d’Hyères.

Même si les plus grosses unités se concentrent à Toulon, Brest abrite encore 42 navires militaires sur les 97 actuellement recensés en France métropolitaine et en Outremer. On dénombre ainsi aujourd’hui 3 000 marins à Brest contre 5 000 à Toulon.

Déjà bien engagée, la modernisation des moyens de la Marine nationale va s’accélérer en 2019, en particulier grâce au lancement des premiers programmes inscrits dans la nouvelle loi de programmation militaire. Alors que la refonte des actuels sous-marins nucléaires lanceurs d’engins s’achève avec la remise en service du Téméraire, les études pour la troisième génération de SNLE français montent en puissance. L’objectif est débuter dès 2020 la construction du premier bâtiment de cette série.

Le commandant de la base de l’aéronautique navale de Landivisiau a officialisé la réception par la Marine du premier Rafale au nouveau standard F3-R. Transformé à l’antenne landivisienne de l’AIA Bretagne, le Rafale Marine 30 a été réceptionné par les équipes du groupement du soutien technique aéronautique pour être préparé et remis au détachement Chasse du CEPA/10S.

C’est ce jeudi matin que les 42 stagiaires de la Préparation militaire marine (PMM) ont été présentés au commandant de la base navale, à la Pointe Chaleix, à Nouméa. « C’est une grande joie pour moi de vous recevoir, d’ouvrir cette session, car vous nous rappelez le sens de l’engagement, a déclaré le capitaine de vaisseau Amaury Bullier, en ouverture de son mot de bienvenue. En consacrant cinq semaines de vos vacances à l’instruction militaire, vous êtes la preuve vivante que l’esprit de défense perdure au sein de la nation. »

Après une ultime sortie à la mer le 1er juin 2018, la frégate anti-sous-marine Jean de Vienne a connu hier, à Toulon, sa dernière cérémonie des couleurs. Désarmé, le bâtiment est maintenant voué à intégrer la filière de déconstruction des vieilles coques de la Marine nationale, avec peut-être, au préalable, un séjour plus ou moins long en tant que brise-lames.

La Normandie, sixième des nouvelles frégates multi-missions de la Marine nationale, connaîtra sa première prise de commandement en fin de semaine à Lorient. C’est là que le bâtiment est construit par Naval Group. Mise à l’eau le 1er février 2017, cette nouvelle FREMM doit débuter ses essais en mer le mois prochain en vue d’une livraison à la flotte française à l’été. Un premier noyau d’équipage, fort de 75 marins, est à bord depuis le mois de septembre.

MBDA a annoncé avoir mené à bien, fin 2018, un tir de démonstration des capacités du Simbad-RC contre des embarcations rapides. Effectué en présence de délégations étrangères, il a été conduit depuis une installation de tir côtière en Sardaigne. Objectif : une embarcation rapide télécommandée évoluant à grande vitesse et située à plus de 3 kilomètres du lanceur.

Partie de Fort-de-France, son port d’attache, le lundi 1er octobre, la frégate de surveillance Ventôse est rentrée en Martinique le 12 décembre, après plus de deux mois de mission au large de l’Afrique de l’Ouest. Avant de rejoindre les côtes africaines, le Ventôse avait d’abord réalisé un entraînement avec les forces armées en Guyane (FAG), puis une escale à Belém pour renforcer la coopération maritime avec le Brésil.

Le 21e salon international de la plongée se tient à Paris – Porte de Versailles – du 11 au 14 janvier 2019. Dans ce cadre, la Marine nationale accueille les visiteurs sur un stand animé par le Service de recrutement de la Marine (SRM), en présence de plongeurs-démineurs de l’Ecole de plongée de Saint-Mandrier, des Groupements de Plongeurs-Démineurs (GPD Manche, Méditerranée, Atlantique), de la Cellule Plongée Humaine et Intervention sous la Mer (CEPHISMER).

Une partie de l’équipe de visite de la frégate de surveillance Nivôse a réalisé en novembre dernier un échange avec les marins du Barracuda, bateau des gardes côtes mauriciens. L’exercice, conduit sous la forme de deux ateliers, a permis aux deux équipages d’approfondir leurs procédures de coopération.

A l’occasion de la Rencontre de Raisina, Maurice Gourdault-Montagne, secrétaire général du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, et l’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la marine participeront à des discussions à haute niveau pour évoquer et évaluer le fort partenariat stratégique entre l’Inde et la France, en particulier dans la région de l’océan Indien.

Du 1er au 5 décembre 2018, une délégation du Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne dirigée par son commandant s’est rendue comme chaque année dans le département éponyme afin d’entretenir les liens existants avec le Conseil départemental, parrain de l’unité depuis 1986. Les 5 jours passés dans la Marne illustrent la richesse du partenariat entre l’unité et le département, concrétisé par des échanges et des projets.

C’est à Rennes que s’est tenue, le 14 décembre 2018, la cérémonie de signature de la convention de partenariat entre la Frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Picquet et une classe de 1ère S du lycée Chateaubriand. Cet engagement, désormais formalisé, a vu le jour quelques mois après les premières rencontres entre l’équipe pédagogique du lycée et l’état-major de la frégate.

Lundi matin, peu avant 10 h, la frégate anti-sous-marine Primauguet a largué ses amarres à l’épi de la base navale. Un moment historique dans l’histoire de la D 644 puisqu’en principe, c’est pour la dernière mission de sa longue carrière que la frégate prend la mer. Le bâtiment, sous les ordres du capitaine de vaisseau Yves-Pierre Pilfert, va dans un premier temps mettre le cap au nord pour cette mission Atlantique. Destination les pays scandinaves, où elle retrouvera des navires danois, norvégiens et islandais, ainsi que des partenaires membres de l’Otan allemands et américains.

La collision entre un navire tunisien et un porte-conteneur chypriote qui avait entraîné une pollution au large de la Corse en octobre est due à une rocambolesque série d’erreurs humaines, selon un rapport d’enquête présenté à Tunis lundi. Cette collision de plein fouet, intervenue le 7 octobre au matin alors que le bateau chypriote était à l’arrêt, avait nécessité plusieurs jours de manœuvres pour désencastrer les navires et pomper les 520 m3 (BIEN 520) de carburant qui s’étaient échappés de leurs soutes.

Bienvenue à bord du « Charles-de-Gaulle », le seul porte-avions de la marine française, qui vient de subir un lifting intégral d’une durée de deux ans, pour un coût total de 1,3Mds €. Avant de repartir en mission dans quelques mois, ce mastodonte de 42 000 t pour 261 m de long poursuit ses entraînements au large de Toulon, son port d’attache. « On était orphelins, le Charles-de-Gaulle nous a manqué », sourit Christophe, capitaine de frégate et chef des pilotes.

L’amiral Christophe Prazuck, chef d’état-major de la marine, se rend en Inde pour une visite de 3 jours afin de discuter des moyens d’approfondir les relations militaires entre les 2 pays.