La maire de Morlaix, Agnès Le Brun, a rencontré samedi 6 octobre les nouveaux stagiaires de la préparation militaire marine de la ville. Vingt-et-un jeunes femmes et jeunes hommes embarquent pour une année de formation à la marine militaire, au secourisme et à la vie embarquée.

Le week-end dernier, les vingt et un stagiaires de la Préparation militaire marine Amiral Jacquinot ont effectué leur stage de cohésion. Le samedi matin, au départ de la Délégation militaire départementale (DMD), place de la Résistance, les treize garçons et huit filles de la nouvelle promotion se sont dirigés vers les Bords de Loire.

Le lundi 1er octobre dernier dans la matinée, les équipages du patrouilleur léger guyanais (PLG) La Confiance et du patrouilleur de gendarmerie maritime (PGMAR) La Violette ont suivi une formation théorique NARCOPS, dispensée par les membres de la division « action de l’Etat en mer » aux Antilles.

L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) est spécialement conçu pour la lutte anti sous-marine. Grâce à ses capacités, il participe à la maîtrise du milieu aéromaritime dans une zone s’étendant de la frange littorale au grand large. Dans le cadre de l’opération Chammal, l’environnement de sa mission est bien différent. Ici, l’ATL 2 réalise des missions à caractère aéroterrestre. Son principal objectif est de contribuer au volet renseignement de l’opération. Pour ce faire, il dispose de nombreux capteurs performants, de postes d’observations et d’un système de détection d’émissions radar.

Ils sont partis depuis le 25 septembre de Toulon pour rallier Saint-Dié-des-Vosges, la ville marraine de leur bâtiment. Sept cyclistes de la frégate sont arrivés ce vendredi 5 octobre après 12h30 dans le cadre du FIG, accompagnés par 15 membres du club cycliste déodatien.

Dès le XVIIe siècle, le droit français organise l’obligation de porter secours aux personnes en danger en mer. L’ordonnance de la marine de 1681 imposait déjà à quiconque voyant des personnes en danger de naufrage de faire tout pour les secourir. Dans le même sens, un devoir d’assistance est imposé aux navires publics français dès 1790.

Le 17 septembre 2018, le Bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx a appareillé de Brest en direction de Dieppe avec pour mission le traitement d’un champ de bombes américaines qui sommeillent sur des fonds de 40 mètres depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Deux jours plus tard, en baie de Seine, les plongeurs démineurs du Groupement de plongeurs démineurs de l’Atlantique (GPD) Atlantique relocalisent et contreminent une mine de fond historique type BM1000 de nationalité allemande, qu’un pêcheur local avait remontée dans son chalut.

Le militaire avait été condamné pour le harcèlement de son maître d’hôtel. Le jeune marin Sébastien Wanké originaire de Buxy s’était suicidé à bord en 2010. Au Journal officiel du 24 juin 2018, le président Macron signait les deux décrets d’exclusion du commandant Eric Delepoulle de la légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite. Il a donc dû rendre ses deux décorations.

Parti de Brest le 26 juillet et rentré le 7 septembre 2018, le bâtiment hydrographique et océanique Beautemps-Beaupré a réalisé plusieurs travaux hydrographiques aux abords du cercle polaire arctique.

En route vers la zone d’opération Corymbe, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral a fait escale à Casablanca avant de patrouiller conjointement avec la frégate marocaine Allal Ben Abdallah, de type Sigma. Les deux jours passés à quai ont permis de préparer les interactions à venir avec la Marine royale marocaine, de recevoir à bord les autorités civiles et militaires locales et de faire visiter le bâtiment à deux classes du lycée Lyautey de Casablanca (lycée du réseau Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

Du vendredi 5 au lundi 8 octobre, trois bâtiments militaires du groupe maritime de l’OTAN feront escale à Cherbourg-en-Cotentin : le bateau amphibie multi-missions danois HDMS Esbern Snare (138 mètres), la frégate portugaise NRP Corte real (116 mètres) et la frégate norvégienne HNoMS Helge Ingstad (134 mètres).

La Marine nationale recrute 3 800 militaires tous les ans, des non diplômés au bac + 3. Et la manœuvre n’est pas évidente, selon le lieutenant de vaisseau Yann Bouvart et le maître principal, Fabien Balavoine, venus prêcher la bonne parole au lycée maritime Pierre-Loti, mercredi. Objectif : signer une convention entre le lycée et la Marine nationale, offrant ainsi une large palette de possibilités professionnelles.

Le programme de remplacement des ravitailleurs de la Marine nationale devrait être officiellement lancé à l’occasion du salon Euronaval (du 23 au 26 octobre à Paris – Le Bourget) où le président de la République est attendu. La décision finale de lancer le programme doit être entérinée mi-octobre à l’occasion d’un comité ministériel d’investissement. Mais la commande ne pourra toutefois être effectivement notifiée aux industriels que l’année prochaine, conformément au projet de loi de finances 2019.

La phase tactique vient de s’achever pour les 14 bâtiments du Task Group 472.01 qui ont participé à l’exercice multinational de guerre des mines « Olives noires », avec la découverte et la destruction (fictive) de 17 mines d’exercices par les différentes unités appartenant à cette force.

Prévu par le projet de loi de finances 2019, le contrat d’études portant sur le ou les futurs porte-avions français devrait être acté cette semaine à l’occasion d’un comité ministériel d’investissement. Alors que le Charles de Gaulle, mis en service en 2001 et qui achève actuellement sa refonte à mi-vie, devrait rester opérationnel jusqu’à la fin des années 2030, il s’agit de définir les besoins opérationnels futurs de la Marine nationale et, de là, plancher sur les différentes options techniques possibles pour le prochain porte-avions français. Pour cela, la Direction Générale de l’Armement travaillera avec tous les industriels concernés par ce projet, à commencer par Naval Group, les Chantiers de l’Atlantique, Dassault Aviation ou encore Thales.

Pendant dix-huit mois, deux mille hommes et femmes, marins et civils, ont participé, sur la base navale de Toulon, à la délicate modernisation du porte-avions français mis en service en mai 2001. Le bateau vient de reprendre la mer pour ses premiers tests, avant de repartir en mission courant 2019 s’il est déclaré « apte ».

La marine nationale devrait commencer à recevoir en 2019 une version améliorée du missile anti-navire Exocet MM40 Block 3.

Dans la soirée du 26 septembre 2018, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a rejoint son sistership, le BCR Var, dans le golfe du Lion pour conduire un double ravitaillement à la mer. Les occasions où les BCR peuvent jouer le rôle de « ravitaillé » se font beaucoup plus rares. Il est pourtant nécessaire de maintenir cette compétence à bord car, l’action de l’équipage n’est pas la même en passerelle, sur l’aire de transfert ou au poste de commandement PC) cargaison.

Jeudi 13 septembre 2018, le patrouilleur de la Marine nationale Le Malin a procédé au contrôle des trois embarcations au large de Juan de Nova, île française située à l’ouest de Madagascar. En action de pêche, ces navires, immatriculés à Madagascar, n’avaient ni déclaré leur entrée en ZEE française ni demandé l’autorisation de pêcher, ce qui constitue une infraction à la réglementation de l’administration des Terres australes et antarctiques françaises.