Les Bretagne et Normandie, cinquième et sixième frégates multi-missions de la Marine nationale ont, selon nos informations, été modifiées pour mettre en œuvre le missile surface-air Aster 30. A cet effet, les deux lanceurs octuples Sylver A43, dimensionnés pour l’Aster 15 et équipant les quatre premières FREMM françaises, ont été remplacés par des Sylver A50, conçus pour accueillir aussi bien des Aster 15 que des Aster 30.

Il se sent bien seul le navire de la marine nationale française qui trempe au large de la Syrie. L’Auvergne, une frégate multimission, l’est d’autant plus que cette partie de la Méditerranée orientale voit croiser un nombre particulièrement élevé de bâtiments militaires russes. Vingt-cinq précisément, selon un haut gradé français. L’amiral Nicolas Vaujour, sous-chef d’état-major pour les opérations aéronavales, l’a indiqué publiquement mardi soir, lors d’une conférence à la Sorbonne.

Fin août, le patrouilleur Arago a été déployé en mission de surveillance et de contrôle des pêches à l’ouest de l’archipel des îles Marquises en Polynésie française. Cette mission était intégrée à l’opération interalliés « Tautai 2018 » centrée sur la gestion des ressources halieutiques de la région, en particulier les ressources en thonidés. Malgré des conditions météorologiques parfois musclées, l’action du patrouilleur a été un succès.

Les systèmes russes de contrôle de l’espace aérien ont enregistré lundi dans la soirée des tirs de missiles depuis un navire français en Méditerranée, a déclaré le ministère russe de la Défense.

C’est du classique dans le secteur de Brest, mais les démineurs de la Marine Nationale vont devoir encore s’employer ce mardi. En cause cette fois, deux obus de 380 et 180mm qui dorment gentiment au fond du goulet de Brest. Enfin, gentiment… jusqu’à ce qu’on les chatouille de trop près.

C’est dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 heure du matin, que le porte-avions « Charles de Gaulle » a regagné le port de Toulon. Vendredi dernier, il avait fait sa première sortie en mer pour des essais après une rénovation complète du bâtiment.

Antoine, 7 ans, a quitté le J4 avec un sweat à capuche tout neuf, orné de l’emblème brodé du Dixmude. Les yeux brillants de joie et de fierté d’être rentré pour la première fois, dans les entrailles d’un bateau de guerre. Le petit Marseillais et ses parents faisaient partie hier des visiteurs qui ont eu la chance de monter à bord du bâtiment de projection et commandement (BPC) parrainé par la Ville de Marseille, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.