Alors que la Provence arrive ce lundi à Toulon, où elle est dorénavant basée, la Bretagne, cinquième des huit nouvelles frégates multi-missions (FREMM) françaises, a été livrée mercredi dernier par Naval Group à la Marine nationale. Elle s’ajoute à l’Aquitaine, présente dans la cité du Ponant depuis sa livraison fin 2012. La Normandie, en construction à Lorient, s’y ajoutera en 2019.

Dans le cadre des exercices organisés par la Flotte russe du Pacifique en mer d’Okhotsk, un missile de croisière tiré depuis le sous-marin Tomsk a détruit une cible située à environ 150 km de distance.

La frégate Provence est désormais basée à Toulon. Et le préfet maritime s’en frotte les mains, car le navire ne va pas manquer de travail. Venu ce matin à bord avec l’amiral Jean-Philippe Rolland, Alfan, l’amiral Charles-Henri Du Ché a demandé aux marins de la frégate d’être prêt au plus vite pour les missions opérationnelles, car elles en manquent pas en Méditerranée.

Profitant du passage de la frégate allemande « Hessen » au large du Nord-Finistère, un exercice militaire aéronaval franco-allemand s’est déroulé mercredi midi. Il s’agissait d’un entraînement de lutte anti-navire (Surfex) coordonné depuis la frégate allemande avec, dans les airs, un hélicoptère NH90 Caïman de la flottille 33F de la base aéronavale (BAN) de Lanvéoc. But de la mission pour l’hélicoptère français : « éclairer » l’avant du navire, identifier les bateaux présents et transmettre les coordonnées d’un bâtiment hostile en vue d’une neutralisation par un tir de missile opéré depuis la frégate.

Des pilotes de l’Aviation royale canadienne ont offert toute une prestation aérienne aux Néo-Écossais avant que les nouveaux hélicoptères ne soient déployés sur des missions à l’international, soit près de 10 ans après la date prévue de livraison.