Jeudi, nous évoquions la découverte du corps sans vie d’un militaire sur la base aérienne 705 de Tours. L’autopsie pratiquée jeudi a confirmé le suicide de ce lieutenant né en 1989. Le jeune officier a utilisé son arme de service alors qu’il se trouvait dans l’appartement d’où il devait assurer sa permanence tout au long de la semaine.
Le jeune homme, marié, qui avait été enseignant et réserviste de l’armée de terre, avait rejoint l’armée de l’air après les attentats de 2015.
Par conviction. Un choix professionnel qui, d’après le courriel laissé pour expliquer son geste, ne lui convenait plus. Des « regrets », « un dépit » y sont évoqués, indiquait hier Bruno Albisetti, procureur adjoint.
L’enquête, menée par la section de recherche de la gendarmerie de l’air de Villacoublay (Yvelines), se poursuit pour déterminer « les motivations profondes » de ce geste fatal. De fait, des auditions se poursuivent.
Source: lanouvellerepublique.fr