Effectif depuis le 31 mai dernier, le changement de statut de la Direction des Constructions Navales ne semble malheureusement rien changer pour les gendarmes maritimes travaillant – à l’origine – au profit de la Marine Nationale.
DCN était jusqu’alors une « direction » de la Marine et réclamait ponctuellement – ou de façon permanente – une présence « gendarmerie » tant pour le contrôle gouvernemental des matières nucléaires (réacteur des sous-marins nucléaires en construction) que pour le filtrage des personnes et des véhicules à l’entrée des Arsenaux.
La séparation de la Marine et de DCN aurait donc du entraîner un changement des habitudes et des façons de travailler : pourquoi une entreprise ayant désormais le même statut qu’EDF ou la SNCF continuerait d’utiliser des militaires de la Gendarmerie Maritime pour effectuer la garde de son enceinte – du moins à Cherbourg (les autres ports n’emploient quasiment plus que des vigiles).
Alors que nos côtes sont régulièrement souillées par des pollutions d’hydrocarbure et que les contrôles en mer et sur terre (contrôle des pêches…) devraient être intensifiés, est-il normal que des gendarmes maritimes soient employés à des fins … privées ?
Les missions « statiques » de garde des Arsenaux permettent de gonfler les effectifs de la Gendarmerie Maritime et par là même de justifier des effectifs pléthoriques dans les services Groupement et Compagnie. Leur maintien n’est donc pas sans intérêt !
Tant pis pour ceux qui ne voient que l’entrée de l’Arsenal et son flot de véhicule entrant et sortant.
Gendarme DECRé
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