Violences au lycée militaire : les raisons d’une dérive (PAR JEAN GUISNEL)

L’ancien directeur des ressources humaines de l’armée de Terre explique les raisons qui poussent certains élèves à dériver vers le sexisme, le sectarisme et la misogynie.

L’armée de Terre et la ministre Florence Parly maintiennent le profil bas après les dérives sexistes extrémistes au lycée militaire de Saint-Cyr-l’École, révélées par Libération le 23 mars . Aucune sanction n’a été annoncée, le couvercle a été posé sur la marmite. Pas de vagues, tel est le mot d’ordre. Au risque de donner de la pertinence au sobriquet de « grande muette » ! Quand on pose en privé des questions aux hiérarques, les réponses sont souvent semblables, rivalisant d’indulgence et de compréhension : « Il faut bien que jeunesse passe. » Ou : « N’exagérons pas quand même, ce n’est pas si grave ! » Ou encore : « Il ne faut pas surréagir. » Dans la réalité, ces réactions ne traduisent pas seulement une forme de mansuétude, mais surtout la crainte que le prestigieux statut des classes préparatoires au sein des lycées militaires soit remis en cause. Après le général Philippe Chalmel, auteur d’un rapport sur le sujet, l’ancien directeur des ressources humaines de l’armée de terre, le général de corps d’armée Philippe Renard, analyse le phénomène pour Le Point.

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Cette publication a un commentaire

  1. Anonyme

    Certes ils sont « minoritaires », plutôt une minorité conséquente, importante, c’est plus proche de la réalité. Dans l’exemple donné sur « Libé » c’est 60 « tradis » sur 230, c’est 26 % ; énorme ! Il est possible aussi d’être soutenu lorsque l’on est victime par le réseau mentionné sur « stop-violences-femmes.gouv.fr » ! Il n’y a pas que la cellule « Thémis » du Ministère des Armées !
    D’ailleurs, le Ministère des Armées sur son site internet, le mentionne à juste titre (cf. « Vous préférez vous adresser à une association extérieure à la Défense, vous trouverez tous les contacts et informations sur stop-violences-femmes.gouv.fr »).
    On ne peut que saluer ici le Ministère des Armées, qui informe clairement de cette autre possibilité ; bravo à cette indication progressiste. Il ne faut pas s’isoler lorsque l’on est victime de ces faits graves et que l’on souffre. On peut aussi se permettre de changer « d’aidant », si cela ne nous convient pas ! En complément, la voie juridique est parfois indispensable.

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