Nicolas Sarkozy : le Taser, « c’est mieux que les effectifs »

Nicolas Sarkozy a rencontré jeudi des gendarmes du Loir-et-Cher et leurs familles. Une visite qui avait notamment pour but d’apaiser les inquiétudes sur le maintien du statut militaire de la gendarmerie, un an et demi après son intégration au ministère de l’intérieur. Ce changement de tutelle, effectif depuis le 1er janvier 2009, a essuyé les critiques du corps militaire à plusieurs reprises. En mars 2010, une lettre d’un colonel de gendarmerie sur le sujet avait notamment parlé de « résignation » à propos d’une intégration « pas particulièrement bien vécue ».

« Le rattachement au ministère de l’intérieur, c’est un choix que j’ai assumé, défendu et qui est absolument sans retour (…). Qui peut concevoir que la délinquance rurale dépende du ministère de la défense et la délinquance urbaine de celui de l’intérieur ? », a plaidé M. Sarkozy devant les gendarmes de la brigade de Lamotte-Beuvron, rassemblés avec leurs familles dans la cour de la caserne.

Le chef de l’Etat, qui était accompagné par le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, a fait valoir que la gendarmerie avait souvent été le parent pauvre des quatre forces armées (armée de terre, armée de l’air, marine et gendarmerie).« Est-ce qu’il vaut mieux être dans un ministère à deux forces ou dans un ministère à quatre armes ? (…) Votre statut de militaire, vous allez le garder naturellement. »

Le président a plus tard confirmé, lors d’un déjeuner à huis clos avec le groupement de gendarmerie du Loir-et-Cher, que les gendarmes garderaient leur statut et leurs missions militaires. Selon un sous-officier présent lors du repas, le président de la République a néanmoins confirmé la baisse de leurs effectifs (ils sont actuellement près de 100 000) et le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

DÉMONSTRATION DE TASER

Le président n’a pas non plus répondu à d’autres revendications des gendarmes, qui voudraient bénéficier des mêmes droits que les policiers si leurs missions s’apparentent à celles de leurs homologues, par exemple en terme d’objectifs chiffrés. Certains militaires réclament ainsi la possibilité de se syndiquer.

« Je sais que votre travail est difficile mais, en même temps, nous avons décidé une lutte implacable contre le crime », a souligné Nicolas Sarkozy, qui a souhaité que les gendarmes mettent « le paquet » sur l’élucidation des crimes et actes de délinquance, selon lui un « point faible ».

Pendant sa visite, discutant à bâtons rompus avec les membres de la caserne de Lamotte-Beuvron, le chef de l’Etat a évoqué les « attraits » et les « problèmes » de la vie de gendarme. Il s’est notamment livré à la revue de leur nouvel uniforme, changé lorsqu’il était ministre de l’intérieur.« Moi je vous dis une chose : on ne peut pas courir après des délinquants avec des chaussures basses. (…) Le pantalon à pli, c’est parfait, mais ce que vous avez est plus adapté au métier qui est le vôtre. (…) Le képi, je le respecte, mais c’est difficile d’avoir le képi tenu d’une main et de courir de l’autre. »

Le chef de l’Etat a également fait l’éloge du « tonfa », un….

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Lire également:

Déplacement dans le Loir-et-Cher à la rencontre des gendarmes et de leurs familles, 03 juin 2010 (site http://www.elysee.fr)

La vidéo de l’allocution du Président de la République ( Source site http://www.elysee.fr droits de reproduction réservés et strictement limités.)

Nicolas Sarkozy s’efforce de rassurer les gendarmes (www.lexpress.fr)

Nicolas Sarkozy rassure les gendarmes sur leur statut (www.lepoint.fr)

Le président Sarkozy tente de rassurer les gendarmes (www.opex360.com)

La fusion police gendarmerie est-elle possible? (policerurale.over-blog.com)

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