Françoise Olivier-Coupeau prend la défense des commandos de marine

Françoise Olivier-Coupeau, députée de Lorient (56) et membre de la commision de la Défense, réagit, dans un communiqué, à la polémique autour des dernières déclarations de la veuve du skipper tué dans l’assaut du Tanit, le voilier sur lequels elle et sa famille navigaient au large de la Somalie. Le skipper a été tué dans l’assaut par une balle qui provenait d’une arme des militaires français.

« J’ai beaucoup de compassion pour la veuve du skipper de la Tanit, qui a vécu une tragédie familiale» réagit Françoise Olivier-Coupeau, la députée PS de Lorient. Néanmoins, il me parait intolérable que certains propos aient été tenus concernant l’intervention des commandos de marine, et je souhaite rétablir certains faits », précise la députée.

« La mer est un espace de liberté et doit le rester, mais la liberté suppose une évaluation des risques, si ce n’est pour soi, au moins pour les autres. En navigant dans des zones infestées de pirates, et ce malgré plusieurs mises en garde des autorités, les propriétaires de la Tanit ont potentiellement mis en danger la vie des commandos et des hommes du GIGN susceptibles de venir à leur secours en cas d’arraisonnement », commente Fraçoise Olivier-Coupeau.

« Madame Lemasson a refusé l’indemnité de près de 500.000 euros proposée par l’Etat (et donc payée par le contribuable) parce qu’elle la trouve trop faible. Je veux rappeler que si l’un des commandos avait été tué dans l’assaut, sa veuve aurait touché entre 100.000 et 180.000 euros et n’aurait pu compter que sur la solidarité de la Marine pour trouver un emploi, car on ne lui aurait pas proposé, à elle, de poste de fonctionnaire », ajoute la dépurtée.

« Dans les suites de cette affaires, le Ministre de la Défense et la Marine nationale ont fait preuve d’une grande humanité et il est choquant qu’à la faveur d’une opération de promotion d’un livre, les commandos soient ainsi trainés dans la boue, notamment sur des médias internet. Le commando de marine dont la balle a (et c’est dramatique) atteint le skipper de la Tanit, faisait son métier et son devoir, il n’a commis aucune faute et ce serait odieux d’essayer de le culpabiliser aujourd’hui ».

« Qu’aurait on dit si l’armée française n’était pas intervenue et avait laissé une….

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