Création de la médaille commémorative française avec agrafe « Haïti » (Modificatif)

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  1. Domisoldo Diez

    Suite au séisme du 12 janvier 2010 dernier, il est juste que l’agrafe Haïti sur la médaille commémorative française vienne récompenser :
    – les marins d’Etat du Siroco, bien seul à faire flotter nos couleurs avec ses deux tout petits chalands de débarquement, une fois le Francis Garnier éclopé du moteur ;
    – les équipages des deux Casa de l’armée de l’air, minuscules sur un tarmac encombré ;
    – le détachement de l’armée de terre, bien maigre et sous-équipé, notamment sans aucun hélicoptère, ce qui est aberrant sur un territoire où les routes sont très difficilement praticables ;
    – les sapeurs des formations militaires de la sécurité civile, si peu nombreux ;
    – les trop petites équipes du service de santé des armées, à bord du Siroco comme à terre.

    Mais quid de ceux qui n’étaient pas fatalement présents en Haïti pendant quinze jours et pendant la période définie par l’arrêté, du 12 janvier au 24 février 2010, et qui se relaient encore là bas plus de deux mois après, à la merci des répliques et des effondrements, dans des conditions très précaires de vie, à savoir :
    – nos volontaires du service militaire adapté, avec juste un peu de matériel vétuste pour déblayer ;
    – et nos gendarmes, avec leur French savoir-tout-faire à partir de pas grand chose ?

    Ainsi, tous ceux qui méritent cette agrafe Haïti ne la recevront pas.
    Mais ceux qui la porteront la méritent tous.

    Et, nonobstant les pratiques plus ou moins officielles de prise en compte par le budget de l’Etat, iront très réglementairement, gendarmerie en tête du défilé comme il est de bon usage, se l’acheter à leurs frais, ainsi que le rappelle d’ailleurs le décret fondateur de la médaille commémorative française du 9 octobre 1995, dans son article 8.

  2. iap

    « Mais quid de ceux qui n’étaient pas fatalement présents en Haïti pendant quinze jours et pendant la période définie par l’arrêté, du 12 janvier au 24 février 2010, et qui se relaient encore là bas plus de deux mois après, à la merci des répliques et des effondrements, dans des conditions très précaires de vie, à savoir :
    – nos volontaires du service militaire adapté, avec juste un peu de matériel vétuste pour déblayer ;
    – et nos gendarmes, avec leur French savoir-tout-faire à partir de pas grand chose ? »

    Je rajoute:
    – un détachement du Génie (2è et 5è RG soit une centaine d’hommes) qui enchainent les chantiers sans relâche ainsi que leur soutien (spécialiste trans, service santé, cuistot, etc… du 41èBima) depuis 2 mois bientôt.

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