Le renouvellement à grande échelle des forces navales chinoises est la partie la plus visible d’une campagne de réarmement en cours depuis plus d’une décennie. Mais le développement par la Chine de sous-marins modernes et de plus en plus silencieux constitue un défi stratégique beaucoup plus sérieux pour les États-Unis et d’autres pays qui s’inquiètent de l’hégémonie croissante de Pékin en Asie.

Un pont d’envol d’un porte-avions dessiné au beau milieu de la campagne bretonne ? Oui, nous sommes bien à Landivisiau, petite ville du Finistère entre Brest et Morlaix. Base terrestre de l’aéronautique navale, elle accueille les 42 avions Rafale qui constituent les trois flottilles de chasse du porte-avions Charles de Gaulle, quand elles ne sont pas en mission sur le navire-amiral de la marine nationale. Ce dernier étant en cale sèche à Toulon pour 18 mois afin d’être totalement rénové, il est nécessaire pour les pilotes de s’entraîner sur une piste terrestre afin de préserver leurs compétences.

Basé à Brest et actuellement engagé au sein de l’opération européenne Sophia en Méditerranée centrale, l’aviso Commandant Blaison, de la Marine nationale, a procédé lundi 19 juin à une saisie d’armes sur un navire civil au large de la Libye. Un « client » bien connu puisqu’il s’agit de l’El Mukthar, caboteur battant pavillon libyen qui avait déjà été intercepté le 1^er mai.

Après le patrouilleur hauturier L’Adroit, le drone aérien Camcopter S-100 de la société autrichienne Schiebel a mené une première campagne d’expérimentation sur le bâtiment de projection et de commandement Dixmude. La qualification de l’engin sur le BPC a été réalisée du 29 mai au 3 juin en Méditerranée.

Le 5è bâtiment amphibie de la classe “Yuzhao” (Type 071) a été lancé le 15 juin au chantier naval Hudong-Zhonghua, à Xangai (Chine).