Alors donc, le général de corps d’armée (2S) Bertrand Soubelet rejoint… Emmanuel Macron. La nouvelle a été donnée par L’Essor, premier organe de presse de la gendarmerie. L’Essor dit en avoir eu confirmation de la bouche même de l’intéressé, ce fameux « général courage » dont la notoriété n’aurait jamais dépassé les grilles de caserne de gendarmerie et quelques états-majors feutrés s’il n’avait pas, le 18 décembre 2013, au cours de son audition à l’Assemblée nationale — dans la cadre de la mission parlementaire d’information de lutte contre l’insécurité —, dénoncé publiquement « six mille emplois supprimés, une procédure trop complexe, une justice sans moyens, des délinquants dans la nature malgré l’engagement des gendarmes et des magistrats, des coupables mieux considérés que les victimes ».
La déclaration, qui retentit comme un coup de tonnerre, lui valut la reconnaissance éperdue de ses troupes, le soutien bruyant de la droite, du FN aux LR, et une affectation à la tête de la gendarmerie d’outre-mer – qui n’est pas tout à fait un séjour à la Santé, on en conviendra, mais fut vécue comme une mutation disciplinaire et, comme telle, suscita l’indignation.
Il a franchi le Rubicon, comme disait Malraux, mais c’était pour y pêcher à la ligne.
Il dit avoir rencontré Macron et le rejoindre parce que…..
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Bertrand Soubelet, général «macroniste» candidat aux législatives
Cette publication a un commentaire
On sent comme de l’amertume dans cet « article » de « boulevard Voltaire », site polémique créé par l’actuel maire de Béziers… A en croire certains, tout officier qui ne partagerait pas les idées du FN serait forcément un carriériste ou un vendu… Intéressante vision des choses de la démocratie…
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