Faute de la nomination d’un responsable, les militaires de la région de Dijon ne peuvent percevoir les aides militaires au logement.

Encore un effet du ministère si bien tenu cher à Jean Yves Le Drian, de nombreux militaires affectés l’été dernier dans la région de Dijon sont toujours dans l’attente de l’obtention des aides militaires au logement couvrant en partie leur loyer.

Dans chaque garnison, il existe, en effet, un bureau du logement auprès duquel les militaires doivent déposer une demande de logement, lorsqu’ils y sont affectés. Ils peuvent également louer en secteur privé. Dans ce cas, ils doivent déposer un dossier comprenant : copie de l’ordre de mutation, du bail, de la quittance de loyer, ainsi qu’une attestation signée d’un responsable habilité pour avoir droit à une majoration de l’indemnité pour charges militaires.

Selon ce qu’il nous a été rapporté, on attend désespérément, au bureau logement de Dijon, la désignation d’une autorité militaire habilitée de la Base de Défense de Besançon. En effet, du fait de la fermeture de la Base Aérienne de Dijon et de la réorganisation territoriale qui a suivi, la Base de Défense de Dijon a été fermée.

Manifestement, l’arrivée de personnels militaires au plan de mutation 2016 n’a été ni préparée ni anticipée. Faute de la désignation d’une autorité ayant compétence pour signer la fameuse attestation, tous les dossiers sont bloqués.

Comme toujours, ce sont ceux, dont les soldes sont modestes qui souffrent le plus de la carence ministérielle.

Quelles solutions pratiques personnalisées? Jean Yves, entre une frappe au Moyen-Orient et la vente d’hélicoptères à la Pologne, pourrait peut-être appeler son fiston, Thomas, qui travaille à la Société Nationale Immobilière, gestionnaire du parc des logements réservés aux militaires en France ? A moins que François Rebsamen, maire de Dijon, qui a vu disparaître sa base aérienne téléphone à l’autre François ? Ce serait royal !

Comme le dit si bien un militaire dans l’attente du déblocage : « La moutarde me monte au nez » ! Normal, président, on est à Dijon !

Adefdromil-Aide aux victimes

20 octobre 2016

Cette publication a un commentaire

  1. Anonyme

    Ça devient du n’importe quoi comme si l’on ne pouvait pas anticiper ce genre de désagrément.

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