Afin de garantir un meilleur accompagnement des victimes de violences, 513 référents dédiés ont été nommés dans les services d’urgence.
Les femmes victimes de violences conjugales ou sexuelles consultent, souvent et à plusieurs reprises, aux urgences médicales, chirurgicales, gynécologiques et psychiatriques. Les professionnels de santé sont donc des acteurs essentiels dans le repérage et la prise en charge des femmes victimes de violences, les urgentistes étant en première ligne.
« Dans leurs parcours, les femmes victimes de violences rencontrent de nombreux professionnels. Il est donc essentiel que ces derniers puissent repérer ces violences et orienter au mieux les femmes qu’ils rencontrent. Les femmes doivent savoir qu’elles trouveront aux urgences des professionnels formés à qui s’adresser », a expliqué Laurence Rossignol à l’occasion de la première journée nationale de formation des référents « violences faites aux femmes » des services d’urgence.
Afin de garantir un meilleur accompagnement des victimes de violences, 513 référents ont été nommés dans les services d’urgence. Ils seront chargés de sensibiliser les personnels de ces services et d’identifier les partenaires utiles à la prise en charge de ces violences. Le 27 juin 2016, la moitié de ces référents ont reçu une première formation nationale, animée par la Mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF), structure placée auprès de la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, afin d’améliorer les conditions de prise en charge des femmes victimes de violences.
Chaque urgentiste dispose ainsi d’une fiche réflexe de prise en charge des femmes victimes de violences, avec une attention particulière pour les femmes victimes de violences sexuelles.
Source: info@gouv.fr