Le premier porte-avions chinois pourrait être doté d’une catapulte électromagnétique pour propulser les avions de chasse, annonce le site Defense Talk se référant à la chaîne télévisée CCTV. Mais la décision n’a pas encore été prise, la mise à l’eau du bâtiment étant prévue pour 2017.

Des chasseurs américains ayant décollé d’un porte-avions croisant en Méditerranée ont bombardé des positions de l’État islamique (EI) en Irak et en Syrie, ce qui est sans précédent depuis le début des frappes de la coalition, a annoncé vendredi l’US Navy.

L’incident est passé quasiment inaperçu. Il a pourtant mis à l’épreuve les militaires français en charge de la sécurisation des approches maritimes du récent Festival de Cannes. Dans le cadre du tournage d’un clip vidéo vantant les mérites d’un produit de luxe, les scénaristes n’avaient rien trouvé de mieux que de lancer en direction de la Croisette un puissant pneumatique semi-rigide avec à son bord six personnes cagoulées arborant un grand drapeau noir, le tout survolé par un hélicoptère assurant les prises de vues aériennes.

Au même titre que l’espace aérien au-dessus du stade Vélodrome, les approches maritimes de la « fan zone », le long des plages du Prado à Marseille, vont bénéficier d’un dispositif spécifique de surveillance maritime visant non seulement à éviter que des supporteurs plus ou moins alcoolisés ne se mettent en danger en se jetant à l’eau sans précaution, mais aussi que des personnes mal intentionnées arrivant par la mer, ne tentent de pénétrer la foule pour y commettre leur forfait. Ce dispositif qui s’inspire largement de celui mis en place il y a quelques semaines à l’occasion du Festival de Cannes, s’appuie en premier lieu sur un arrêté du préfet maritime qui délimite une vaste bande littorale strictement interdite à la navigation et au mouillage de tout navire et engin immatriculés, ainsi qu’à la plongée sous-marine et à la pêche.

L’envoyé spécial du « New York Times » n’en est pas encore revenu. Fin décembre, alors qu’il accompagnait Ashton Carter, le secrétaire à la Défense américain sur le « Charles-de-Gaulle », au large du détroit d’Ormuz, ce reporter yankee a fait une amusante découverte qu’il s’est empressé de rapporter dans sa prestigieuse gazette : au mess des officiers du fleuron de notre marine nationale, on sert de la bière, du vin et même du champagne ! Bien sûr, la consommation de ces breuvages est limitée à deux verres par jour. Mais ce petit plaisir serait inimaginable sur les bâtiments de l’US Navy, où l’alcool est totalement prohibé.