Alors que les Alliés s’apprêtent à lancer une vaste offensive dans la province d’Helmand, le bilan dressé par le National Audit Office (NAO), dans son dernier rapport (1), sur le dispositif médical pour le traitement des blessés en Afghanistan montre que celui-ci est performant mais soumis à rude épreuve.« La bonne nouvelle est que mon rapport a conclu que le traitement des personnels sérieusement blessés est hautement efficace. Mais nous voulons aussi souligner la nécessité de continuer à améliorer les plans d’urgence pour les établissements au Royaume-Uni dans le contexte d’un conflit de long terme, et l’importance de redoubler d’efforts pour empêcher la perturbation due à des niveaux croissants de maladie à court terme » (2) note Amyas Morse, le chef du NAO. Ce rapport est aussi intéressant car il donne quelques chiffres des blessés – graves, mentaux ou légers – de la guerre d’Irak et d’Afghanistan – des chiffres souvent passés sous silence. Edifiant.
7% de blessés et malades en permanence… En 8 ans, entre octobre 2001 et octobre 2009, la guerre d’Afghanistan a fait 522 blessés graves parmi les Britanniques. Le taux de maladie et de blessures légères a presque doublé entre 2006 et 2009, touchant désormais 7% du personnel déployé par semaine (contre 4% en 2006). Il a fait perdre 6.700 jours/homme de capacité opérationnelle, note le rapport. Depuis 2003, 6.900 soldats ont été évacués de retour d’Irak ou d’Afghanistan. Depuis 2006, ce sont 1700 militaires traités pour des questions de santé mentale. S’il note qu’une « petite proportion de personnel demandent un soutien psychiatrique spécialisé en opérations (0,2% en Afghanistan, 0,8% en Irak en 2008-2009), il remarque également l’absence de suivi au retour d’opération.
Les services médicaux au maximum. Même performant, le service médical britannique est ….
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(1) « Treating injury and illness arising on military operations », à suivre ici
(2) The good news is that my report has found that treatment for seriously injured personnel is highly effective. Alongside this positive finding, we point out the need to continue to improve contingency planning for facilities in the UK in the context of a longer term conflict, and the importance of increased efforts to prevent disruption due to rising levels of short term illness.