Ils contestent la polémique qui enfle autour de la garde à vue et la responsabilité qu’on leur impute. Un mouvement de fronde est envisagé.
La mise en cause de la garde à vue, dont l’usage est jugé souvent abusif, laisse un goût amer aux policiers et gendarmes qui s’estiment victimes de « calomnies », selon les syndicats de police. Ils envisagent un mouvement de fronde.
Le Syndicat national des officiers de police (Snop) a annoncé ce mercredi ne « pas exclure » un mot d’ordre, parmi les policiers, de demande de retrait de leur habilitation d’officiers de police judiciaire (OPJ) en réaction à la « campagne de désinformation et de calomnie » les visant.
La secrétaire général du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), Sylvie Feucher, a déclaré qu’elle pourrait « s’y associer », le jugeant « légitime ».
« Les policiers ne font qu’appliquer les textes »
Ce mouvement constituerait une véritable fronde des policiers et aurait pour vocation de gripper la machine judiciaire.
Sans habilitation OPJ (pouvoirs d’enquête, de garde à vue, etc…), les policiers ne pourraient quasiment plus se livrer à des actes judiciaires d’enquête.
Les syndicalistes assurent avoir des protestations de leur base, tout comme chez les gendarmes, lesquels n’ont pas le droit de….
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