C’est l’annonce officielle du ministre de la Défense, Hervé Morin, en visite cet après-midi à Dijon : la base aérienne 102 accueillera le commandement des forces aériennes entre 2011 et 2012.
interview
par EMMANUEL HASLE
Quelle est la raison de votre venue à la BA 102 de Dijon-Longvic ?
« Je fais le tour de toutes les unités militaires, dans le cadre de la nouvelle organisation du ministère de la Défense, à travers les bases de défense, ces structures communes à toutes les armées qui vont s’occuper de l’administration et de toutes les unités dans un environnement de 50 km. Ces unités nous permettent de faire cet immense mouvement d’économie de fonctionnement. Et donc pour investir davantage dans l’équipement des forces. Dijon est une des bases aériennes sur lesquelles nous avons décidé de réimplanter toute une série de services et d’unités qui étaient sur des bases que nous fermons. »
Vous pensez par exemple à l’état-major de Metz ? C’est toujours d’actualité ?
« Oui, notamment des structures de Metz. Pour l’agglomération de Dijon, Dieu sait que François Sauvadet n’a cessé de plaider la cause de la base aérienne de Dijon, c’est quelque chose de très significatif. Aussi, la base de Dijon accueillera le commandement des forces aériennes entre 2011 et 2012, commandement qui vient de Metz. La base accueillera également l’escadron de transport et d’entraînement, à la même période, et qui vient du même endroit. En revanche, l’escadron de chasse le Cigogne, équipé de Mirage 2000-5, rejoindra Luxeuil en 2011. »
Et quels seront les effectifs définitifs ?
« Ces mouvements font que globalement les effectifs de la base devraient augmenter d’environ 300 personnes, sur la période 2011-2012. A terme, on aura 2 500 personnes, dont 172 civils et 234 réservistes. »
La base aérienne 102 n’est donc pas vouée à fermer, comme ce fut envisagé à un moment ?
« Au contraire. Elle faisait partie des bases aériennes sur lesquelles on s’est interrogé : l’environnement de Dijon n’est pas particulièrement propice aux avions de combat, or, on densifie nos unités et de ne plus éclater notre aviation de combat sur autant de bases, pour des raisons d’économie. Donc, dès lors que Dijon ne pouvait pas permettre une augmentation importante du nombre d’avions, se posait la question de savoir si on maintenait cette base. Et en même temps, pour des raisons d’aménagement du territoire, il était impossible de fermer la base aérienne de Luxeuil. J’ai trouvé cette solution qui est d’envoyer les Mirage 2000 sur Luxeuil et de faire de la BA 102 une des grandes bases accueillant une série d’unités et de services, sur le long terme. »
Au cours de votre visite à Dijon, vous comptez…….
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