Éric Laffatigue, gendarme unanimement apprécié, s’est donné la mort dans son appartement hier matin. Une cellule psychologique va être mise en place pour soutenir ses collègues.
Sixième suicide d’un gendarme en un mois
Comme l’ensemble de ses administrés, la jeune maire de Vatan, Clarisse Pepion, était sous le choc, hier. En début de matinée, le gendarme Éric Laffatigue venait en effet de mettre fin à ses jours avec son arme de service, dans son appartement situé dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie de Vatan. Agé de 44 ans, ce militaire était originaire du Sud-Ouest. « C’est toujours avec consternation que nous apprenons le décès d’un camarade », a affirmé l’association Gendarmes et Citoyens sur sa page Facebook. « Aujourd’hui (NDLR : hier), c’est le gendarme Éric Laffatigue qui s’est donné la mort avec son arme de service dans son logement de la brigade de Vatan. Il semblerait qu’un enchaînement de problèmes professionnels, qu’il n’est pas parvenu à assumer, l’ait amené à ce geste tragique. Nous adressons à sa famille, ses proches et ses camarades nos sincères condoléances. C’est le sixième suicide en un peu plus d’un mois au niveau national dans les rangs de la gendarmerie. »
Au commandement du Groupement départemental de gendarmerie, on affirme que ce sont des raisons personnelles et non professionnelles qui expliquent ce suicide. Une délégation s’est rendue sur place, hier, pour soutenir les collègues d’Éric Laffatigue, évidemment très affectés par cette disparition. La Direction générale de la gendarmerie va mettre en place une cellule psychologique. Elle sera à pied d’œuvre mercredi.
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