A propos de l’entrée de Jean Zay au Panthéon (Henri Pinard Legry Président de l’ASAF)

Malgré le silence total des médias sur le sujet notre pétition a recueilli plus de 5000 signatures.

En dépit des propositions adressées par le Comité national d’entente de plus de 50 associations nationales et par l’ASAF dans une lettre ouverte et oralement, au président de la République, celui-ci semble maintenir sa décision de faire rentrer au Panthéon, avec trois héros de la Résistance, monsieur Jean Zay, ancien ministre mais aussi auteur d’un odieux poème sur le drapeau français.

A ce sujet, 2 questions demeurent :

  • Pour quelles véritables raisons le président de la République a retenu le nom de Jean Zay qui, à 20 ans, traita le drapeau français de «  saloperie tricolore », plutôt que celui d’un jeune Français qui au même âge, voire plus jeune, comme Henri Fertet à 16 ans, combattit les nazis et fut fusillé ? L’ASAF souhaite que les élus de la Nation, relayés par les médias, se prononcent clairement sur ce choix du président de la République.

  • Comment les porte-drapeaux pourraient-ils être présents à la cérémonie et honorer ainsi un homme qui a pensé et écrit que le drapeau, qu’ils portent lors des cérémonies avec fierté et dévouement, était une « immonde petite guenille » ?

L’ASAF ne sera pas présente au Panthéon le 27 mai, journée nationale de la Résistance, afin de ne pas cautionner ce qu’elle estime être une forfaiture, une insulte inacceptable faite à l’ensemble des Françaises et des Français, en particulier à ceux qui souffrirent et sacrifièrent leur vie pour le drapeau.
Elle sera à l’Arc de Triomphe et contemplera avec fierté, l’immense drapeau qui flotte au dessus de la tombe du Soldat inconnu.

Henri Pinard Legry
Président de l’ASAF

Cette publication a un commentaire

  1. Anonyme

    Quand on se montre prisonnier d’une idéologie en reprenant les diatribes et diffamations de l’extrême droite des années trente et quarante au point de qualifier la « panthéonisation » de Jean Zay de « forfaiture » et d' »insulte », on ne peut pas comprendre l’hommage de la nation à cet homme et on n’a effectivement rien à faire dans une telle cérémonie nationale à laquelle j’espère bien que vous n’aviez pas été invité. Quant à votre hommage au drapeau qui surmonte la tombe du Soldat inconnu, au lieu le plus sacré de notre nation, on ne peut que regretter que ce Soldat, à son corps défendant, ne puisse que subir votre hommage sans mot dire ni vous maudire. A propos des sections départementales de l’UNC que vous auriez pu entraîner dans votre action diffamatoire, comme celle de l’Hérault, sachez que c’est précisément à Montpellier que, sur la plaque commémorant l’inauguration, en 1939, de la nouvelle faculté des lettres le nom de Jean Zay, ministre de l’éducation nationale, avait été martelé sous l’occupation par le doyen Augustin Fliche, celui qui dénonça par ailleurs l’action de Marc Bloch, provoquant l’arrestation et la mort sous la torture de ce grand historien résistant. Cette plaque martelée, retrouvée dans le sous-sol du bâtiment et restaurée, fut réinstallée dans son emplacement d’origine en 2013. C’est la preuve qu’il existe à Montpellier des universitaires autrement patriotes que les anciens combattants qui vous suivent ou vous précèdent en reprenant la tradition de diffamation de Jean Zay née dans les années trente. Bernard Richard, qui vous plaint et vous salue bien.

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