LAON COUVRON. En avril 2001, Mustapha El Yaagoubi, 28 ans, souscrit un contrat d’une durée de cinq ans pour l’armée de terre, au 1er Régiment d’artillerie de marine, quartier Mangin à Laon Couvron (Aisne).
En 2006, il obtient le grade de caporal-chef. Au cours des années, il récolte cinq médailles (la médaille d’outre-mer, de l’Otan, de l’ex-Yougoslavie, du Liban et la médaille de bronze de la défense nationale).
Son contrat arrivant à terme, il rempile.
Le 6 juin 2008, à l’expiration d’un arrêt maladie (mal de dos), il manque à l’appel.
Il sera absent jusqu’au 2 août 2008. Le contrat est résilié.
Mardi, il était cité à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Amiens, seul compétent dans la région pour les affaires militaires.
« Dossier Mustapha El Yaagoubi. Ah ! il n’est pas là ! » s’amuse le président du tribunal.
L’affaire est vite classée. Le substitut du procureur requiert trois mois ferme. Le tribunal approuve.
« Sans mandat d’arrêt. Nous allons le laisser gambader jusqu’à sa prochaine interpellation. »
Source : Le courrier Picard du 19 novembre 2009
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trop facile de condamner un jeune militaire sans défense alors que nous apercevons a longueur d’année la magistrature relaxer ou laisser libre des crapules incivilisées dans la rue après leur délits bien plus grave . le chef de corps de ce militaire aurait pu être plus objectif et s’il n’est capable de régler un problème aussi mineure sans passer par les tribunaux , je pense qu’il n’est digne de commander un régiment
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