Suite aux attentats terroristes récents le gouvernement a demandé au ministère de la Défense (MINDEF) de déployer un volume de 10.000 personnels dans le cadre du plan VIGIRATE. Une décision en accord avec le projet de loi de programmation militaire 2014/2019 qui précise : « En cas de crise majeure, elles doivent pouvoir renforcer les forces de sécurité intérieure et de sécurité civile, avec un concours qui pourra impliquer jusqu’à 10 000 hommes des forces terrestres, ainsi que les moyens adaptés des forces navales et aériennes. ». C’est donc l’armée de terre [1] qui fournit le gros des effectifs affectés non seulement à des patrouilles mobiles (transport public,…) mais aussi à la protection d’emprises publiques et privées (écoles confessionnelles, lieux de culte…). La question à poser maintenant est la suivante : alors que le volume de déploiement en métropole est désormais atteint (en adéquation avec la loi de
programmation), si jamais nous avions besoin de plus de 10 000 hommes en métropole, nos forces de souveraineté des DOM-COM pourraient-elles être déployées ? A l’heure où le Président de la République parle à juste titre de décélérer le rythme de réduction des postes dans la Défense, le sujet est plus que jamais d’actualité.
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