L’Adefdromil est très demandée sur le plan international.( Jacques Bessy, Président de l’Adefdromil)

Nul n’est prophète en son pays !

C’est sans doute une des raisons pour lesquelles le Conseiller d’Etat, président de section, Bernard Pêcheur, n’a pas souhaité recevoir l’Adefdromil dans le cadre de l’élaboration de son rapport sur le droit d’association des militaires. Cela ne faisait pas partie de son mandat, mais ne l’a pas empêché de recevoir, en toute impartialité, son collègue censuré par la CEDH, le président de la section du contentieux, l’autre Bernard.

A l’international, en revanche, nous sommes lus, connus et reconnus. Les délégations étrangères n’ont donc pas peur de demander à rencontrer notre association.

C’est ainsi que l’Adefdromil est intervenue voici un peu plus d’un an devant une délégation chinoise qui venait s’enquérir du régime juridique des pensions militaires d’invalidité en France. La délégation était conduite par le directeur du bureau des vétérans de la division des pensions, M. Dong Tian Fu.

Plus récemment, nous avons été honorés de la visite de Mme Carolyn Warner, Professeur à l’Université d’Arizona, qui rédige un mémoire comparatif sur les violences et agressions sexuelles dans les armées américaines, australiennes et françaises. Par notre entremise, elle a pu rencontrer des cadres de la cellule Thémis.

Enfin, le président et le vice-président de l’Adefdromil ont répondu à l’invitation de l’attaché de défense de la République de Corée, et d’une délégation de trois parlementaires coréens, qui s’intéressaient au traitement des violences commises contre des militaires, et à leur prévention.

La réception à l’ambassade de Corée coïncidait avec le déjeuner annuel offert par la Corée aux vétérans du Bataillon Français de Corée.

Au 18^ème siècle, Montesquieu se demandait comment peut-on être persan ? Aujourd’hui, on pourrait se demander, mais comment, en France, fonctionne l’Etat, dont les représentants négocient avec des organisations terroristes, mais dont d’autres représentants refusent de dialoguer avec une association légalement constituée, qui tient un discours de vérité.

Alors, de Chine, des Etats Unis d’Amérique, de Corée, ou d’ailleurs, il est pertinent de se demander : mais comment peut-on être Français ?

Jacques BESSY

22/12/2014