Fusion des réserves : Il ne faut pas en parler avant que l’ANORGEND communique (Michel MUNIER)

Le 10 novembre 2014, le général de division Alain Coroir, délégué aux réserves de la gendarmerie, a annoncé par message aux commandants de régions et aux titulaires de commandements la décision du DGGN de mettre en oeuvre la réforme territoriale de la réserve qui consistera à fusionner les réserves opérationnelles de la gendarmerie mobile avec celles de la gendarmerie départementale.
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En clair, les réservistes de la mobile vont disparaître à très court terme et être intégrés à la GD.
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Est-ce un bien qui permettra d’alléger les charges de gestion et d’optimiser l’emploi des réservistes?
Est-ce un mal qui, en cette période d’instabilité, va voir disparaître des unités constituées qui pourraient s’avérer utiles pour sécuriser les zônes troublées?
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Nous ne saurions répondre à ces questions.
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Toujours est-il que cette annonce a fait réagir une des deux plus importantes associations de réservistes gendarmerie qui, à travers un communiqué publié sur son site et une lettre adressée à ses adhérents, s’insurge contre l’autre.
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Les faits :
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Le 14 novembre, RESGEND, association nationale des réservistes et des sympathisants de la gendarmerie publie sur son site le communiqué interne du général Coroir qui traite de la mise en oeuvre de la fusion des réserves opérationnelles de la gendarmerie mobile et de la gendarmerie départementale, avec son autorisation expresse.
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L’ANORGEND, fédération nationale des réservistes opérationnels et citoyens de la gendarmerie nationale, a vu d’un très mauvais œil ce communiqué précipité de RESGEND. N’y voyant que la volonté de récupération et celle de faire un scoop, elle le fait savoir sur son site.
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Extrait lu sur le site de l’ANORGEND :       Lire la suite sur le site armee-media.com en cliquant [ICI]

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