2 octobre 2014- L’UNSA se réjouit des deux arrêts rendus ce jour par la Cour Européenne des Droits de l’Homme de Strasbourg, qui déclarent non conforme à la Convention Européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales l’interdiction imposée aux militaires français par le code de la défense de s’associer pour défendre leurs intérêts matériels, professionnels et moraux.
Ces arrêts ouvrent enfin la porte à la création d’organisations professionnelles dans les armées et la gendarmerie, qui demeuraient les seuls corps de l’Etat à ne pas jouir de cette liberté fondamentale.
L’UNSA souhaite que le Président de la République, chef des armées et le Gouvernement entreprennent sans tarder une réforme profonde du système de concertation au sein des armées faisant place à une représentation professionnelle élue.
Pour l’UNSA, il s’agit d’une garantie pour les personnels servant sous statut militaire qui sont des citoyens en uniforme.
Cette rénovation du système de concertation des militaires ne peut que renforcer la confiance des citoyens français en leur armée.
L’UNSA se tient dès à présent prête à aider les organisations professionnelles de militaires.