Un calendrier de retrait: la seule façon de gagner la guerre en Afghanistan ?

(analyse) Après le bombardement de Kunduz, un bombardement « inacceptable » selon plusieurs ministres des Affaires étrangères de l’UE, il faut peut-être entamer un débat sur la présence militaire occidentale en Afghanistan. Présence qui doit encore durer de longues années rappellent régulièrement les principaux responsables européens.

Il faudra aussi rompre avec un non-dit en Afghanistan : nous sommes en guerre. Et ce qui s’est passé à Kunduz n’est pas une bavure, c’est la guerre. Où il y a des morts, pas seulement des talibans ou des rebelles mais aussi nos militaires et des civils pris entre deux feux, ou qui soutiennent l’un ou l’autre camp. C’est inévitable… La question ne doit pas être vraiment là. Mais pourquoi cette guerre. Dans quel objectif. Et jusqu’à quand?

• Nous sommes en guerre. Inutile de tourner autour du pot et d’user d’autres mots, comme le faisaient il y a quelque temps, les Français et comme les Allemands ou les Italiens semblent continuer de le faire, la guerre est bien présente. Et tous les pays – ou presque – de l’Unions européenne sont engagés. Les armées des Etats membres de l’UE fournissent autant d’hommes à l’IFAS que les Etats-Unis ! Un peu moins de 30 000 hommes. Si on prend comme facteur 3 rotations par an, c’est près de 100 000 hommes que les pays de l’UE auront envoyé dans la région en 2009.

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Lire également:

Afghanistan : une « guerre révolutionnaire » serait un échec (David Servenay)  (Site Rue89)

« Journal de Kaboul » par G. De Larouzière-Montlosier

 

 

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