Conditions précaires des soldats français en Centrafrique

Question écrite n° 11410 de M. Christian Cambon (Val-de-Marne – UMP)

publiée dans le JO Sénat du 24/04/2014 – page 977

M. Christian Cambon appelle l’attention de M. le ministre de la défense sur les conditions de vie très précaires de soldats français en Centrafrique.

En mission parlementaire du 14 au 15 avril 2014 en République de Centrafrique, il a rencontré le personnel de la force Sangaris au camp militaire français de M’Poko de Bangui.

À cette occasion, il a pu constater que les conditions de vie pour les soldats français étaient très précaires. Leurs repas sont rarement chauds et restent très frugaux. Ils ont peu d’espace disponible au camp et deux douches sont en fonctionnement pour tout le camp. Il n’y a pas de moustiquaires sauf pour l’hôpital alors que la saison des pluies favorise la prolifération des moustiques et le risque de paludisme.

Le matériel médical est contingenté pour des soldats soumis aux piqûres d’insectes, aux infections et à des désordres intestinaux. Les conditions sont moins difficiles que dans les camps de réfugiés mais une armée comme celle de la France ne doit pas faire subir de telles contraintes à ses soldats.

Il lui demande quels moyens il souhaite mettre en place pour que l’équipement et la logistique de l’armée française soient opérationnels rapidement en Centrafrique.

En attente de réponse du Ministère de la défense

Source: JO Sénat du 24/04/2014 – page 977

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